Diabolique piège de ma femme et de sa mère !

Omar, 29 ans, est un cadre en entreprise, marié. Cet homme est victime de chantage de la part de sa belle-mère, qui lui a tendu un piège, de connivence avec sa fille. Désespéré, il raconte…

«Ce que j’endure est diabolique et ce n’est pas une fiction. J’estime ne pas mériter ce qui m’arrive.

Je suis quelqu’un de posé et telle est ma nature. Depuis ma tendre enfance, on me surnommait le «petit vieux». Je me suis toujours tenu droit comme un «i». Il n’y a jamais eu la moindre extravagance dans mon comportement, ou dans mes tenues vestimentaires, pas même durant mon adolescence.

Mes camarades me taquinaient un peu sur cette rigidité, en faisant allusion à la vieillesse de mes parents. Il est vrai que je suis né alors qu’ils avaient perdu tout espoir d’avoir des enfants. Impossible donc de me dérober à cette évidence. La comparaison s’avérait parfois cruellement flagrante.

Toutefois, c’est ma douceur emblématique qui interdisait à quiconque d’oser de désobligeantes remarques sur mon cas singulier.

Chez nous, j’ai grandi dans une totale ambiance d’affection, d’attention et de bonté. Sans aucun doute, c’est bien cela qui m’a permis d’évoluer dans ma scolarité de manière tranquille jusqu’à l’accomplissement de mon ambition. Aussi, j’ai bien réussi dans la voie que j’ai choisie et je n’ai pas eu de problèmes à trouver du travail.

Je réaffirme que tout cela n’aurait pas été possible sans l’aide de mon père et de ma mère. Je leur dois tout et je les aime profondément.

Si aujourd’hui je vis l’enfer, c’est parce que je refuse de leur causer du chagrin ou des tracas.

A peine avais-je commencé à travailler que mes parents m’avaient presque obligé à rendre légale ma relation avec ma petite amie. J’ai été heureux qu’ils m’aient aidé à concrétiser encore une fois un de mes souhaits. Je n’ai jamais eu à leur cacher quoi que ce soit.

Ils étaient au courant de notre flirt sans jamais se mettre en travers. Ils savaient aussi que j’éprouvais un attachement sincère vis-à-vis de celle qui est devenue mon épouse. Même si cet attachement subsistait quelques obstacles. Au fond, j’aurais dû y percevoir un avertissement au lieu de tenter coûte que coûte de les dépasser. Il est triste que je m’en rende compte maintenant qu’il est trop tard.

Violence : Un fléau

Je n’ai pas été surpris que ma future belle-mère ne soit pas du tout enchantée par ma demande. Ni qu’elle nous fixe un très exagéré temps de réflexion. Elle était déçue de ne pas voir se concrétiser son rêve de richissime alliance et ne le cachait pas.

Finalement, elle se résigna à se contenter de moi comme gendre. Après la transcription de notre acte de mariage, nous avons emménagé chez mes parents comme c’était prévu depuis toujours.

Après quelques mois de vie commune, une tension maléfique s’instaura entre mon épouse et mes parents. Loin de me douter que c’était intentionnel, j’essayais de calmer l’ambiance mais rien à faire. Les attaques pernicieuses de mon épouse étaient tellement sournoises qu’elles restaient invisibles à mes yeux et ce sont mes parents qui s’occupèrent de me loger ailleurs. 

Ce fut le démarrage de ma descente aux enfers.

Une fois dans notre maison, ma femme s’est muée en une personne différente de celle que j’avais connue. Au départ, mon épouse s’était mise à se plaindre du fait que je ne rentrais pas directement du travail à la maison. Elle savait pourtant que je rendais visite à mes parents. Mais apparemment, elle ne supportait pas que je leur porte de l’attention. Et lui faire remarquer que sa jalousie maladive était un manque de respect vis-à-vis d’eux, l’avait rendue folle furieuse.

Je n’en revenais pas.

Loin de moi l’idée qu’elle avait osé appeler sa mère en renfort pour me dominer et me terroriser.

Un soir, l’inimaginable s’est produit parce que j’étais resté au chevet de mon père. Il était malade et ce n’était pas ma pauvre mère qui pouvait lui venir en aide.

J’ai peur pour ma scolarité et celle de mes frères !

Une fois chez moi, mais très tard, les deux vipères me firent un scandale. Notre dispute s’enflamma à tel point que ma belle-mère n’avait pas hésité à me gifler puis à me pousser jusqu’à me faire tomber pour me piétiner. Elle jurait de me faire la peau si je me permettais une autre fois de m’adresser à elle comme je l’avais fait.

Je me suis contenté de me relever et de regagner ma chambre, mais ma décision était prise. Il était désormais hors de question que j’en supporte davantage de leur part. Je considérais mon mariage comme étant soldé. De ce mastodonte et de sa fille, je ne voulais plus jamais entendre parler.

A mon grand regret, il en fut autrement. La saga de disputes ne faisait que commencer.

A plusieurs reprises ma belle-mère prenait un malin plaisir à me tabasser. Elle me dissuadait de tenter d’aller porter plainte ou de demander le divorce brandissant la menace de me trancher la gorge.

Mais ce n’est pas cela qui m’a empêché jusqu’à ce jour de me défendre en saisissant la justice. C’est juste la tranquillité d’esprit de mes pauvres parents.

Depuis, mon bourreau a changé de discours.

Ma belle-mère exige, en contrepartie de ma liberté, que je lègue l’appartement que j’habite avec sa fille.

L’appartement en question appartient à mon père. De ce fait, plutôt mourir que de lui demander une pareille chose, ni que je lui raconte ce qui m’arrive. C’est un homme très âgé fragile et malade.

J’ai préféré changer d’adresse par peur d’être liquidé par empoisonnement ou par bastonnade. Mais je reste condamné en étant lié à une femme que je considère comme n’étant plus mon épouse, mais à qui j’assure un toit et que j’entretiens.

J’ai aussi fini par comprendre que ces deux criminelles ont toujours été de mèche !».

Mariem Bennani

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