Dialogue interreligieux | Le Parti de l’Istiqlal condamne l’escalade de l’islamophobie en France

Dialogue Interreligieux

Le Parti de l’Istiqlal (PI) a réagi à la vague d’islamophobie qui règne actuellement en France, notamment après l’assassinat d’un enseignant qui avait montré, en classe, des caricatures du Prophète Sidna Mohammed.

Dans un communiqué rendu public dimanche 25 octobre 2020, le Comité exécutif du parti déclare suivre avec inquiétude les récents développements dans l’Hexagone, le cours dangereux des réactions stigmatisant l’Islam et les musulmans, ainsi que l’escalade de la vague d’islamophobie, suite à l’assassinat de Samuel Paty, acte que le parti a qualifié d’extrémiste et barbare.

Attention à l’exacerbation des susceptibilités!

Aussi, le Comité exécutif du PI fait part de son profond ressentiment et sa ferme condamnation de la persistance répétée à publier des dessins insultants à l’endroit du Prophète Sidna Mohammed Paix et Salut sur lui, et des propos anti-islam qui affectent le sentiment religieux commun des Musulmans du monde, en premier ceux de France. De même qu’il exprime sa crainte des répercussions dangereuses de ces tendances qui exacerbent les susceptibilités, loin de verser dans le sens du respect du caractère sacré de toutes les religions et croyances.

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Le Comité exécutif, tout en évoquant les valeurs du Parti de l’Istiqlal, lesquels exaltent les vertus de liberté, de responsabilité, de dialogue et de tolérance, exprime sa préoccupation face à l’escalade des campagnes idéologiques et politiques systématiques visant l’Islam, ses symboles et ses enseignements tolérants, dans un pays qui se veut défenseur de la fraternité, la liberté, la justice et la coexistence des religions. En cette circonstance, le Comité exécutif du PI appelle à l’ouverture d’un véritable dialogue sur les questions liées à l’extrémisme et à l’islamophobie, afin de trouver des solutions qui intègrent au lieu d’exclure, et qui consolident, pour tous, les fondements de la coexistence, loin des approches qui ne feront que nourrir des idées d’extrémisme, de haine et d’hostilité, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la France.

Le Parlement se saisit de l’affaire

A son tour, le Parlement marocain s’est saisi de cette affaire, condamnant une campagne outrageuse et de dénigrement contre l’Islam et le Prophète Sidna Mohammed. Lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, tenue lundi 26 octobre 2020 à la Chambre des représentants, plusieurs groupes parlementaires ont condamné l’acte terroriste qui a coûté la vie au professeur d’histoire, Samuel Paty, tout en condamnant vigoureusement la poursuite de la publication des caricatures du Prophète et l’atteinte faite à la religion musulmane. Les députés, notamment ceux de l’Istiqlal et du RNI ont appelé au respect des trois religions monothéistes, en invitant la France à faire preuve de sagesse. Tous les députés se sont ensuite relayés à leurs pupitres pour soutenir la position officielle du Maroc qui a condamné la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam et au Prophète.

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Rappelons que le Maroc a vivement dénoncé, par le biais d’un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam et au Prophète Sidna Mohammed Paix et Salut sur Lui. Le Royaume a estimé que ces actes reflètent l’immaturité de leurs auteurs, réaffirmant que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.

ML

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