Dons du «Fonds vert pour le climat» au Maroc

Dons du «Fonds vert pour le climat» au Maroc

Formulés par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, le projet d’aménagement hydro- agricole du périmètre Boudnib, associé au barrage Kaddoussa sur Oued Guir et le projet de sauvegarde de la plaine  irriguée de Saiss se sont vu octroyer un don global de 51,5 millions d’euros, par le Fonds Vert pour le Climat (FVC).

Le Fonds a approuvé ce don lors de son dernier Conseil d’administration à Songdo, en Corée du Sud.

Le projet d’aménagement hydro- agricole du périmètre vise principalement la sauvegarde de la nappe phréatique du Saiss, en apportant une dotation régularisée d’eau d’irrigation à partir de la surface (barrage M’dez), pour substituer une grande partie des prélèvements à usage agricole. Le coût de ce projet s’élève à 4,8 MMDH et bénéficiera de 120 millions d’euros de prêt octroyé par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement, en plus d’un apport du FVC sous forme de don s’élevant à 31,5 millions d’euros.

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Le projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Boudnib, associé au barrage Kaddoussa sur Oued Guir, vise l’adaptation de l’agriculture oasienne aux changements climatiques dans la région Meknès-Tafilalelt, à travers la mise en place et la gestion d’un réseau d’irrigation. Le coût de ce projet s’élève à 836 MDH, avec un apport du FVC sous forme de don: 20 millions d’euros; et un prêt de l’Agence Française de Développement s’élevant à 41 millions d’euros.

Ces deux projets auront une portée environnementale notable, notamment en termes d’atténuation des effets du changement climatique (périmètre Boudnib associé au barrage Kaddoussa) et la sauvegarde de la nappe phréatique au niveau de la plaine de Saiss. La mise en œuvre de ces projets se base sur une approche de partenariat public-privé. Une attention particulière sera accordée aux aspects tels que le genre, la formation des agriculteurs et l’appropriation des investissements réalisés dans le cadre du projet par les bénéficiaires.

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Un commentaire

  1. C’est dommage de retrouver, comme dans la plupart des journaux marocain le même contenu que les notes publiées par les autorités. Rien de critique, on sent que le/la journaliste (pas de nom non plus!!) n’a pas mis un pied sur place, notamment pour constater que des milliers d’hectares de palmiers dattiers ont été planté dans le même périmètre de boudnib par les élites du pouvoir.
    Donc en effet, il faut préserver la nappe, mais pas pour sauver les oasis ou lutter contre le changement climatique mais bien pour permettre aux plus riches de s’enrichir sur les terres collectives réquisitionnées… Triste journal, triste Maroc et encore plus triste fond vert…

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