Ce qu’a vécu le Maroc, l’an dernier, dans l’affaire du Sahara, lui a largement prouvé qu’au sein de l’ONU, ses adversaires, ont bien réussi à s’infiltrer à l’intérieur des organes décisionnels et administratifs. Cette mainmise sur l’ONU et notamment, sur son secrétariat général, de la part de certains pays hostiles à l’intégrité territoriale du Royaume, a donné du fil à retordre au Maroc. Les problèmes sont apparus clairement en 2016, vers la fin du mandat de l’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-moon. Ce dernier, sous l’influence algéro-polisarienne, s’est ouvertement rangé du côté des adversaires du Maroc. Il s’est même prosterné devant l’étendard de l’auto-proclamée RASD en 2016, bafouant ainsi le principe de neutralité qu’il devait respecter en sa qualité de SG de l’instance internationale.
En avril de chaque année, le Conseil de Sécurité (CS) de l’ONU se réunit pour l’examen du rapport annuel et le vote de la résolution qui reconduit le mandat de la Minurso. Ce rendez-vous était utilisé par les ennemis du Maroc, parfois même ses alliés comme les Etats-Unis, pour tordre le bras au Royaume. Souvent, on évoquait des sujets concernant les droits de l’Homme et l’exploitation des ressources naturelles du Sahara, dans une vaine tentative de faire pression sur le Maroc.
Cette année, le Royaume –qui n’était pas mécontent de voir Antonio Guterres remplacer Ban Ki-moon- est parvenu, grâce à sa combattivité, sa résilience et sa diplomatie avant-gardiste, à amener l’ONU à reconsidérer le dossier du Sahara et son traitement, sur la base de paramètres justes, logiques et neutres. Cette neutralité apparaît notamment dans l’appel lancé par le Conseil de Sécurité de l’ONU, pour que les pays voisins s’impliquent dans le processus politique pour la résolution du dossier du Sahara. La bonne foi du Maroc et le caractère sérieux de la proposition d’autonomie des régions du sud, ont à nouveau été mis en exergue par l’ONU. En définitive, le Royaume a réussi à faire échouer les complots et autres coups bas de ses ennemis.
ML