La société civile marocaine est représentée au Forum Génération Egalité de l’ONU, destiné à faire progresser la cause des femmes.
Initié par ONU Femmes sous la co-présidence de la France et du Mexique, cet évènement considéré comme le rassemblement féministe mondial le plus important depuis la quatrième Conférence mondiale de l’ONU sur les femmes tenue à Pékin en 1995, s’ouvre ce mercredi sous format hybride en présentiel à Paris et en ligne.
Parmi les associations de la société civile marocaine représentées à ce Forum, il y a lieu de citer notamment la Fédération des ligues des droits des femmes (FLDF), l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM), l’Union nationale des femmes du Maroc (UNFM), l’Union de l’action féminine (UAF), la Fédération Resofem pour la promotion du statut économique des femmes au Maroc, et l’Association des femmes chefs d’entreprises du Maroc (AFEM).
Organisé en partenariat avec les jeunes et la société civile, le Forum a vocation à redonner une impulsion décisive à l’agenda de l’égalité entre les femmes et les hommes sur les objectifs communs en faveur des droits des femmes et dans un contexte d’augmentation des inégalités, accentuées par la pandémie, et de recul des droits des femmes à l’échelle mondiale.
L’événement a commencé en mars dernier à Mexico pour clore, depuis la capitale française, ses travaux qui s’étaleront sur trois jours.
Réunissant des milliers de délégués d’États et d’ONG, il devra déboucher sur des « engagements concrets » pour faire progresser la cause des femmes, mise à mal par la pandémie de Covid-19.
Le Forum devra lancer «une série d’actions concrètes, ambitieuses et transformatrices pour réaliser des progrès immédiats et irréversibles en faveur de l’égalité hommes-femmes».
Il devra contribuer à faire «progresser les droits des femmes et des jeunes filles partout dans le monde » et répondre ainsi à une situation « très préoccupante», a résumé le président français Emmanuel Macron, qui a lancé l’événement lors d’une cérémonie au Carrousel du Louvre, à Paris, aux côtés du Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres et de Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive d’ONU Femmes.
L’événement, qui doit accueillir des personnalités comme la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris (à distance) ou l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton (à Paris), doit déboucher sur un «plan mondial d’accélération» vers l’égalité, autour de plusieurs thématiques comme les violences envers les femmes ou encore l’égalité économique.
L’augmentation de l’aide au développement et des financements spécifiques dévolus à l’égalité de genre sera également l’un des enjeux de la conférence.
LR/MAP