Le calendula officinalis ou souci des jardins, dit chez nous «ejjamra», appartient à la famille des astéracées, une plante aux fleurs orangées comestibles. Les vertus curatives des pétales de «la fiancée du soleil» étaient bien connues dans l’Antiquité par les Grecs, les Indiens et les Arabes.
Elles étaient utilisées pour soigner les morsures de serpent, les piqûres d’insectes, les hémorroïdes, la jaunisse, pour cicatriser et apaiser la peau, soigner certains problèmes gastriques et aussi la conjonctivite. Des études scientifiques sérieuses rapportent que les composants du calendula, qui sont le carotène, le faradiol, des flavonoïdes et l’acide salicylique, ont pour la peau des propriétés bactéricides, apaisantes, cicatrisantes, anti-œdèmes, anti-oxydantes, anti-tumeurs et stimulantes pour le système immunitaire. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui encore, le calendula, qui ne se boit plus en infusion, collabore étroitement avec la dermo-cosmétique. On en trouve dans les pommades, crèmes, gels, shampoings ou huiles pour traiter le psoriasis, l’urticaire, l’eczéma, l’acné, les démangeaisons, les croûtes de lait chez les nourrissons, les crevasses des seins dues à l’allaitement, les blessures, les coups de soleil et les brûlures légères. Les adeptes de phytothérapie peuvent fabriquer leur propre macérât huileux de soin. Il suffit pour cela d’avoir une bonne poignée de pétales secs de calendula à déposer dans un bocal rempli au ¾ de 100 ml d’huile d’amande douce. Laissez infuser la plante environ un mois dans un endroit ensoleillé. Passé ce délai, filtrez, mettez en flacon et utilisez votre huile au calendula tout le temps. Vous ne pouvez la garder plus de 6 mois. Il n’y a pas mieux pour les peaux fragiles.