L’histoire de Khadija Okkarou, l’adolescente de 17 ans qui a dit avoir subi un viol collectif et des tortures, perpétrées par des hommes de son village, dans le centre du Maroc, continue de faire couler beaucoup d’encre. Après la campagne lancée sur les réseaux sociaux pour lui venir en aide, ainsi que la mobilisation des marocains, un médecin l’ayant auscultée vient de donner des nouvelles sur son état de santé.
« Elle doit bénéficier d’un accompagnement psychiatrique car elle est solide mais perturbée », a déclaré le Dr Abdenbi Halmaoui dans un entretien avec la presse.
Me Brahim Hachane, l’avocat de l’adolescente, compte demander « une expertise médicale pour définir ses séquelles psychiques et physiques » quand le juge d’instruction chargé de l’affaire au parquet de Beni Mellal (centre) organisera la première audition, le 6 septembre prochain. L’avocat affirme avoir lui-même « constaté des brûlures et des tatouages sur son corps ».
A noter que suite à cette histoire ayant enflammé la toile, plusieurs personnalités comme Leila Slimani, Tahar Ben Jelloun ou Mahi Binbine ont signé le texte intitulé « Viol de la fille aux tatouages : qui va sauver les femmes marocaines ? » et publié dans différents médias en France et au Maroc.
Zineb Alaoui