Mezouar dévoile le duel Maroc-Algérie au Mali
Une nouvelle provocation de l’Algérie à laquelle a assisté le SG de l’ONU, Ban Ki-Moon, au Mali… C’était à la première réunion ministérielle sur la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel.
«Le Maroc n’achète personne, ni Etat, ni responsables, avec de l’argent». C’est ainsi que s’est exprimé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, devant les parlementaires de la commission des affaires étrangères et de la défense nationale présidée par Ali Kabiri.
Une référence à peine déguisée au voisin algérien, reconnu maître dans ces pratiques pour avoir, depuis qu’il a créé de toutes pièces l’affaire du Sahara, déboursé généreusement les deniers du contribuable algérien dans le de contrecarrer le parachèvement par le Maroc de son intégrité territoriale.
Dans son discours à la nation, à l’occasion de l’anniversaire de la Marche Verte, SM le Roi Mohammed VI a évoqué l’utilisation de l’argent et l’octroi d’avantages par les adversaires du Royaume pour obtenir voix et prises de position de certaines organisations hostiles à notre pays, soulignant qu’ils dilapident de la sorte les richesses et les ressources d’un peuple frère que cette question ne concerne pas.
Dans son intervention devant la commission parlementaire des affaires étrangères et de la défense nationale, le chef de la diplomatie marocaine a mis à nu les manigances et la perfidie du voisin algérien qui n’a ménagé aucun moyen, lors de la réunion organisée au Mali par l’ONU -la première réunion ministérielle sur la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel- pour intégrer le Polisario au sein de cette réunion à laquelle avaient pris part personnellement le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et nombre d’institutions financières internationales, dont la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD).
Salaheddine Mezouar, la ministre déléguée aux Affaires étrangères, M’Barka Bouayda et la délégation qui les accompagnait ont réussi, a dit le ministre, à déjouer les manœuvres algériennes et à faire capoter son plan machiavélique.
Selon nos informations, c’est d’ailleurs le Secrétaire général de l’ONU qui a mis fin au projet algérien de faire gagner du terrain au Polisario en décrétant haut et fort que, pour participer une réunion onusienne, il faut être membre de l’ONU; ce qui n’est pas le cas pour les pions de l’Algérie.
Ainsi, les députés réunis au sein de la commission parlementaire des affaires étrangères et de la défense nationale, auxquels a été fait l’exposé, ont pu prendre connaissance de cet autre exemple (s’il en fallait) des constantes tentatives de la diplomatie algérienne d’attaquer perfidement le Maroc sur la question de son intégrité territoriale, à quelle que rencontre internationale que ce soit, en agitant la carte de ses mercenaires séparatistes.
Quitte à ce que les travaux de fond en pâtissent.
Au Mali, ce duel a pris plusieurs heures, pendant lesquelles n’avançait pas la réunion sur la Stratégie intégrée pour la région du Sahel dont l’objectif n’était pas d’ouvrir une énième fois le dossier du Sahara, mais d’éclairer l’ONU sur les efforts à déployer pour apporter une aide aux pays du Sahel face aux problèmes qu’ils affrontent, dans cette étendue régionale qui devient celle de tous les trafics et donc, de tous les dangers.
Un plan d’action au niveau de la diplomatie…
Pour mettre en œuvre les directives contenues dans le discours de SM le Roi Mohammed VI à l’ouverture de la nouvelle session parlementaire, qui avait appelé à une diplomatie plus défensive, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération a informé les parlementaires que son département s’attelle actuellement à élaborer étroitement avec le gouvernement, les partis politiques, les syndicats et la société civile une approche défensive ayant pour objectif essentiel de déjouer les manœuvres des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc.
«Désormais, la diplomatie marocaine va être présente partout et toutes les composantes de la société marocaine devront mettre la main à la pâte et devancer les initiatives de nos adversaires, pour mieux les cerner et les détruire avant terme», nous a confié un député du RNI, parti que dirige Salaheddine Mezouar.
Le Maroc est obligé d’en arriver là pour défendre son intégrité territoriale, puisque d’autres le font sans relâche, alors qu’ils soutiennent ne pas être concernés, dans un acharnement démoniaque contre le Maroc.
Mohammed Nafaa
Les responsables algériens ne se contentent pas d’assister et financer le polisario et toutes personnes ou ONG qui dérangent le Maroc mais essayent de ruiner et freiner ses progrès économiques et sociaux par:
dépendance de développement des régions orientales de contrebande donc de l’Algérie et ses manips
La propagande de l’Algérie au niveau des états via certaines personnes et ONG pour freiner la coopération marocaine avec ses pays
L’Algérie ne réagit pas selon ses principes humanitaires mais c’est la concurrence lorsque il y ‘a un manque de compétitivité.
Un pays n’a pas le droit de réserver dans son budget des montants exponentiellement rien que pour ruiner son voisin et se ruiner avec.
Qui profitent de cet argent et qui exploite cette affaire pour s’enrichir sur le malheur des habitants de tindouf ou des habitants de la frontière.