La dynamique diplomatique que connaît actuellement les provinces du Sud, à travers l’ouverture de plusieurs consulats à Laâyoune et Dakhla, consacre la marocanité du Sahara, a affirmé le Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération, Mustapha El Ktiri.
Le dossier de la marocanité du Sahara connait actuellement un soutien sans précédent sur la scène internationale, selon El Ktiri qui animait samedi un meeting à Smara à l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire de la bataille de Dcheira, coïncidant avec le 44ème anniversaire du départ du dernier soldat étranger des provinces du Sud.
Il a ajouté que le processus de développement en cours dans les provinces du Sud a incité plusieurs pays à retirer leur reconnaissances de la pseudo RASD, relevant que ces initiatives diplomatiques de grande importance viennent en réponse aux tentatives désespérées des autres parties de remettre en cause les grands acquis du Maroc sur la scène internationale au sujet de la question du Sahara marocain.
Au cours de ce meeting, qui s’est déroulé en présence du gouverneur de la province de Smara, Hamid Naimi, le Haut commissaire a fait savoir que le Royaume, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, poursuit le processus de développement et d’édification dans les provinces du Sud, de défense de son intégrité territoriale, de consolidation de sa démocratie et de modernisation de son économie et de ses institutions.
Cet anniversaire offre l’occasion de réaffirmer la position constante de tout le peuple marocain, et de la famille de la résistance en particulier, et de sa mobilisation permanente derrière le Souverain pour consolider les acquis nationaux et pour faire face aux complots des ennemis de l’intégrité territoriale et pour le triomphe de l’initiative d’autonomie, jugée sérieuse et crédible par l’ensemble de la communauté internationale, a-t-il dit.
A cette occasion, un hommage a été rendu à un groupe d’anciens membres de l’Armée de libération en reconnaissance de leurs actions louables dans la défense de l’intégrité territoriale du Royaume, et des aides financières ont été remises au profit des anciens résistants et leurs ayants droits.
Le Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération a animé des meetings similaires à Laâyoune et Boujdour au cours desquels il a souligné les profondes significations symbolisées par la commémoration de ces deux anniversaires, couronnées par le départ du dernier soldat espagnol le 28 février 1976 des provinces du Sud, et qui incarnent l’attachement aux constantes du pays.
Après avoir mis mis en relief la participation distinguée des fils des provinces du Sud au processus de lutte nationale pour la liberté et l’indépendance dans un esprit de mobilisation constante, il a rappelé quelques dates phares de l’histoire de la résistance nationale, ainsi que les sacrifices consentis par les combattants et leurs actions pour déjouer les manœuvres visant à porter atteinte à l’unité du pays.
Le 13 janvier 1958, dans la localité éponyme, à 25 km à l’est de Laâyoune, que les membres de la résistance et de l’Armée de libération ont mené la bataille de Dcheira contre l’armée espagnole, lourdement équipée en armements et en moyens logistiques.
Cette victoire a balisé le chemin à la récupération de Tarfaya, de Sidi Ifni en 1969 et au recouvrement des provinces du Sud à la faveur de la glorieuse Marche verte, couronnée par le départ du dernier soldat espagnol le 28 février 1976.
Avec MAP