Nabil Karoui, candidat du parti “Qalb Tounes” au second tour de l’élection présidentielle, a dénoncé “une injustice” dont il se sent “victime” lors de la campagne électorale.
Lors d’un point de presse tenu peu après la proclamation des résultats des sondages de sortie des urnes, le candidat a estimé qu’il a été “lésé” durant ces élections et “empêché” de mener sa campagne électorale du fait qu’il a été “injustement emprisonné”.
Dans ce sens, Karoui a déploré une absence totale de l’égalité des chances durant ces élections, législatives et présidentielle.
Il a expliqué que sa libération 48 heures avant le scrutin ne lui a pas permis de bien présenter son programme.
Tout en faisant savoir qu’il va attendre les résultats officiels de l’Instance Supérieure Indépendante des Elections (ISIE) avant d’énoncer sa position qui sera prise en concertation avec son parti, il a relevé qu’il ne compte pas s’arrêter là.
“Mon parti Qalb Tounes a réussi à former le deuxième bloc au parlement. On sera dans l’opposition, mais on ne bloquera pas les projets qui sont en phase avec notre programme et répondent aux aspirations de nos partisans”, a-t-il souligné.
Nabil Karoui (56 ans), homme d’affaires et président du parti Qalb Tounes, a perdu l’élection présidentielle face à l’universitaire et candidat indépendant Kais Saied (61 ans) donné vainqueur par les sondages de sortie des urnes avec plus de 70% des voix des électeurs.
Avec MAP