Plus que quelques mois avant la tenue des élections régionales, communales et législatives prévues à l’automne 2021. Les préparatifs pour ce grand rendez-vous démocratique ont déjà démarré, au point que certaines formations politiques ont commencé à dresser les chapiteaux devant abriter leurs meetings électoraux.
Après le débat autour du système électoral et les efforts consentis pour rapprocher les points de vue, voilà qu’un nouveau débat est ouvert. Il s’agit cette fois-ci, du refus des dirigeants des partis politiques non représentés à l’Hémicycle, de la proposition faite par le ministère de l’Intérieur, qui préconise l’organisation des trois scrutins régional, communal et législatif, le même jour. Pour les formations politiques non représentés au Parlement, il sera difficile, voire impossible, pour les petits partis, de couvrir l’ensemble des arrondissements aussi bien au niveau local, que régional ou national. De son côté, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, a promis que tout sera mis en œuvre pour assurer le bon déroulement des prochaines échéances électorales.
Pour parer à pareille situation de blocage, les dirigeants des Partis ont décidé de frapper aux portes du ministre Laftit, histoire de lui soutirer un accord de principe de son ministère pour renoncer à organiser toutes les échéances électorales en un seul jour du fait que la majorité des Partis seront confrontés à la difficulté de rassembler des milliers de candidats pour couvrir l’ensemble des arrondissements locaux, régionaux et la Chambre des représentants.
M. Nafaa