Les élections législatives, communales et régionales du 8 septembre se sont caractérisées par “l’exemplarité de l’organisation”, a affirmé jeudi le président du cercle Eugène Delacroix, Salah Bourdi.
Dans une déclaration à la MAP au lendemain de la mission d’observation des élections menée par 15 élus français accrédités par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), M. Bourdi a indiqué avoir assisté à un élan démocratique des Marocaines et des Marocains avec un scrutin qui s’est déroulé dans “le calme et la sérénité absolue”.
“Le Maroc n’a de leçon de démocratie à recevoir de personne”, a-t-il souligné, saluant au passage l’accompagnement de ce scrutin par les médias locaux.
Le taux de participation supérieur à 50% est un “très bon score”, qui ferait rougir même de l’autre côté de la Méditerranée, a ajouté M. Bourdi, faisant observer que le taux de participation aux dernières élections régionales en France a été inférieur à 40%, une abstention record qui pourrait s’expliquer par le coronavirus.
Or le contexte de la pandémie n’a pas empêché les Marocains de se déplacer en nombre à ce scrutin qui a été organisé dans le respect des mesures sanitaires, a-t-il dit précisant que les salles était assez grandes et bien aérées, avec du gel hydroalcoolique et des masques à l’entrée de chaque bureau de vote.
C’est la seconde fois que le cercle Eugène Delacroix participe à la mission d’observation des élections au Maroc, après les échéances de 2016. Quinze membres du Cercle ont été accrédités ce qui a permis aux observateurs d’être présents dans l’ensemble du Royaume.
Les observateurs du cercle étaient présents entre autres à Laâyoune, Tanger, Fès, Meknès, Rabat, Salé, Agadir, Marrakech, Guelmim et Casablanca.
Toutefois, M. Bourdi a jugé nécessaire de faire une effort sur l’accessibilité aux bureaux de vote pour les personnes à mobilité réduite (PMR) en plus de permettre aux électeurs de s’identifier avec n’importe quel document comme le passeport ou le permis de conduire et de ne pas se restreindre uniquement à la carte d’identité nationale.
Depuis 2014, le Cercle Eugène Delacroix a pris part aux temps forts de l’amitié France-Maroc. Composé de plusieurs dizaines d’élus de toutes les sensibilités politiques, il a su trouver sa place dans le paysage institutionnel entre Paris et Rabat.
Impliqué sur les questions économiques, culturelles ou démocratiques, le Cercle vise à renforcer les partenariats entre les deux pays.
LR/MAP