Le Comité de réflexion sur l’électronucléaire et le dessalement de l’eau de mer par la voie nucléaire (CRED) joue, selon Abdelkader Amara, ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, un rôle important dans la mise en œuvre des priorités de la stratégie énergétique nationale, notamment dans son volet visant à doter le Maroc d’un mix énergétique et d’assurer la sécurité d’approvisionnement en énergie.
L’adoption l’an dernier, par les deux Chambres du Parlement, du projet de loi n° 142-12 relative à la sûreté et à la sécurité nucléaire et radiologique et à la création de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique représente un avantage fondamental pour le Maroc en ce sens que cette loi permet au Royaume de se doter d’un cadre juridique et législatif répondant aux standards internationaux. D’ailleurs, des mesures avancées sont entreprises en préparation de l’évaluation internationale des infrastructures nationales par des experts de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), dans le cadre de la mission INIR (Integrated Nuclear Infrastructure Review) en octobre prochain.