S’exprimant, lors du point de presse, à l’issue du Conseil de gouvernement, le ministre de l’Éducation nationale, Rachid Belmokhtar, a été clair: «L’enseignant est un fonctionnaire qui est responsable devant le ministère et aussi devant les élèves (…) et je ne suis pas d’accord avec ceux qui désirent poursuivre leurs études au niveau du master ou du doctorat pour améliorer leur situation administrative au détriment des élèves».
Selon lui, les statistiques montrent que le plus grand nombre d’enseignants exerce dans des villes qui ne disposent pas de facultés. Ce qui pose la question quant à leur présence en même temps au sein des écoles et à l’université. «Cela porte préjudice au droit des enfants à l’enseignement». Toutefois, le responsable gouvernemental précise que le droit de poursuivre ses études n’est pas remis en question, à condition que l’enseignant cesse ses activités pendant une ou deux années dans le cadre de la mise en disponibilité. R. Belmokhtar a rappelé, dans le même ordre d’idées, que le ministère organise des concours professionnels qui permettent aux intéressés de promouvoir leur situation.