«Le système éducatif marocain a indubitablement progressé sur le plan de l’élargissement de l’accès à la scolarité, mais des progrès restent à faire au niveau de la qualité».
Tel est le constat d’une étude de la Banque Mondiale, publiée le 11 septembre. Elle fait suite au prêt de 100 millions de dollars accordé à Rabat, le 28 mai dernier, pour la réalisation justement de cet objectif.
C’est le deuxième prêt après celui de 2010 du même montant. Suite à ce diagnostic, l’institution financière enjoint au gouvernement marocain de lancer des réformes urgentes à même de rehausser le niveau des élèves. Le document de la BM rappelle en effet que, depuis 1999, le Maroc «a mis en place des programmes visant à remédier aux problèmes du secteur. Il a d’abord lancé la Charte nationale d’éducation et de formation (1999-2008), puis le Programme d’urgence pour la réforme de l’éducation (2009-2012) et récemment le Plan d’action pour la réforme de l’éducation (2013-2016)», sans pour autant que ces initiatives soient accompagnées de succès.