Enseignement/ Maroc | Pas d’année blanche

Enseignement/ Maroc | Pas d’année blanche

Le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi a totalement exclu, mardi à Rabat, l’éventualité de décréter une année blanche scolaire au Maroc.

En réponse à une question centrale à la Chambre des conseillers, M. Amzazi a souligné que 70% à 75% des programmes d’études et de formations a été accompli avant la suspension des études le 16 mars, ce qui exclut totalement l’éventualité de décréter une année blanche.

Il a souligné que le ministère, dans le cadre d’une approche proactive, s’est engagé depuis l’annonce des mesures d’urgence sanitaire, à travailler sur tous les scénarios possibles pour assurer la continuité pédagogique et gérer le reste de l’actuelle année scolaire.

“Le ministère a adopté une approche participative à cet égard, à travers laquelle il s’est attelé à recueillir les opinions et les propositions de tous les acteurs pédagogiques et administratifs, notamment les professeurs, les inspecteurs, les directeurs d’établissements d’enseignement public et privé, ainsi que les associations des parents d’élèves et les partenaires sociaux aux niveaux central et régional”, a-t-il expliqué, notant que l’ensemble des propositions ont concerné le même scénario développé par le ministère.

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Cette vision est basée, selon le ministre, sur les déterminants liés à la préservation de la sécurité et de la santé des étudiants, des professeurs et des cadres éducatif et administratif, sur l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume, sur la garantie de l’équité et de l’égalité des chances pour l’ensemble des étudiants, ainsi que sur la prise en considération des différences qui existent entre les familles en matière d’encadrement et de suivi de leurs enfants, ainsi qu’en termes des conditions du suivi régulier de leurs études.

Après avoir souligné que l’enseignement à distance “ne peut en aucun cas remplacer l’enseignement en présentiel”, M. Amzazi a estimé que celui-ci a constitué la seule et meilleure solution durant les circonstances sanitaires actuelles pour assurer la continuité pédagogique.

Avec MAP

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