La police nationale espagnole a annoncé, vendredi, l’arrestation de deux personnes à Saint-Sébastien et dans la ville de Pasajes (Guipuscoa) pour leur participation présumée aux crimes de recrutement, d’endoctrinement et de collaboration avec une organisation terroriste.
Les individus arrêtés, dont l’identité n’a pas été dévoilée, auraient créé une cellule terroriste à travers laquelle ils ont mené de manière continue des activités pro-djihadistes en faveur de l’organisation terroriste de Daech, indique la police dans un communiqué.
Ces arrestations, opérées mercredi, sont le résultat d’une enquête longue et intensive qui a duré plus de deux ans. Les agents des services de sécurité espagnols, grâce à l’analyse exhaustive des informations recueillies dans plusieurs opérations de lutte contre le terrorisme djihadiste – menées dans la province de Guipuscoa – ont identifié l’une des personnes arrêtées comme le lien commun entre toutes les personnes faisant l’objet de l’enquête.
Les prévenus avaient créé un réseau dédié au recrutement et à l’endoctrinement de nouveaux membres qui interagissaient entre eux via des canaux de communication virtuels, et utilisaient leurs profils dans les réseaux sociaux pour la diffusion médiatique des messages de propagande de Daech.
Pour ce faire, ils ont utilisé de nombreux profils dans les réseaux sociaux, où ils avaient un grand nombre de sympathisants, atteignant plus de 10.000 adeptes pour seulement deux de leurs comptes.
Les enquêteurs ont constaté que les mis en cause étaient très actifs sur les réseaux sociaux, téléchargeant et diffusant du matériel djihadiste, avec des images de violence explicite de l’organisation terroriste de Daech.
Pour mener l’opération de recrutement, les membres de cette cellule disposaient également d’une structure pour organiser des réunions avec les plus jeunes, y compris des mineurs.
L’enquête a dévoilé également que ces derniers entretenaient des liens étroits avec les membres d’une cellule djihadiste démantelée dernièrement dans plusieurs pays européens, conclut le communiqué.
Avec MAP