La justice espagnole s’est saisie d’une affaire de matériel médical espagnol défectueux qui aurait été vendu au Maroc et à 14 autres pays. Un industriel espagnol et une responsable politique dans une mairie en Catalogne sont accusés de corruption et de complicité pour avoir falsifié des autorisations pour commercialiser des prothèses orthopédiques qui seraient défectueuses. Selon le site Econostrum, les deux accusés ont été mis en examen par la justice espagnole pour «délit présumé contre la santé publique, falsification de documents et blanchiment d’argent».
L’Agence Espagnole du Médicament et des Produits Sanitaires (AEMPS) a précisé que les produits médicaux en question sont des prothèses de hanche, de genou et de colonne vertébrale. Selon la même source, 2.800 patients en Espagne et dans 15 pays dans le monde (le Maroc, la France, l’Italie, la Grèce, la Tunisie, le Portugal, l’Argentine, le Venezuela, le Pérou, la République Dominicaine, le Sénégal, l’Angola, la Corée du Sud, la Malaisie et le Japon) pourraient être victimes de cette arnaque. Une alerte sanitaire internationale a été déclenchée dans cette quinzaine de pays où ces prothèses auraient pu être utilisées.