La présidente du Sénat chilien, Mme Ximena Rincón González, a salué la symbolique de l’exposition collective qui réunit, à partir de ce mardi dans l’enceinte de cette institution législative à Santiago, plusieurs artistes marocains et latino-américains autour de la thématique de l’environnement.
« Fraternité avec l’Écologie, Sauvons la Planète et ses Peuples » est le thème de cette exposition d’œuvres d’une trentaine d’artistes peintres marocains et latino-américains qui livrent leur vision créative pour défendre la nature.
Mme Rincón González a souligné que ce genre d’initiatives permet de raffermir les liens d’amitié et de coopération entre les pays épris de paix et de créer les bonnes conditions pour consolider la coopération parlementaire entre le Maroc et le Chili.
L’exposition collective est organisée par l’ambassade du Maroc au Chili et le Centre culturel Mohammed VI pour le dialogue des civilisations à Coquimbo (nord).
L’ambassadeur du Royaume, Mme Kenza El Ghali a exprimé son émotion de voir le Sénat chilien abriter cette exposition qui est née d’une « grande préoccupation et d’un engagement en faveur de la planète et de ses peuples ».
La diplomate marocaine a souligné que cet engagement est celui d’un pays, le Maroc, qui œuvre pour la préservation de l’environnement à tous les niveaux, le seul pays d’Afrique qui a organisé deux COP, qui a installé la plus grande station d’énergie solaire et qui s’apprête à devenir l’un des premiers pays exportateurs de la molécule verte.
L’exposition collective comporte 46 toiles d’artistes du Maroc, du Chili, du Mexique, de Cuba, de Costa Rica, du Brésil, du Pérou, du Nicaragua et du Panama.
Quatre artistes marocains font partie de la trentaine de peintres qui « fraternisent » pour sauver la planète. Il s’agit de Aicha Arji, Afif Bennani, Najat ElBaz et Hassan Jamil.
Les toiles de différentes tailles, qui naviguent entre l’expressionnisme, la nature morte, le figuratif et l’impressionnisme, donnent à voir une planète souffrante qui lance des « S.O.S. » à ses habitants avant qu’il ne soit trop tard.
Après le Sénat, ces toiles seront exposées à la Chambre des députés de Valparaíso (Centre), à l’université du Chili et au Centre culturel Mohammed VI pour le dialogue des civilisations à Coquimbo, qui vient de rouvrir ses portes après sa restauration.
LR/MAP