En décidant unilatéralement la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe (GME), l’Algérie a choisi “la voie de la confrontation” avec le Maroc et les pays européens, a souligné, mercredi, Javier Fernandez Arribas, directeur du magazine espagnol « Atalayar ».
« Avec cette décision prise de manière unilatérale, l’Algérie a pris un pari très risqué et mis en danger la stabilité de la région », a affirmé M. Arribas dans une vidéo postée sur le site web de la revue spécialisée dans les affaires du Maghreb.
« L’Algérie a choisi la voie de la confrontation après avoir rompu unilatéralement ses relations avec le Maroc, confirmé son retrait des tables rondes organisées par l’ONU pour trouver une solution politique au conflit du Sahara et mis fin à l’approvisionnement de l’Europe en gaz », fait observer le directeur d’ « Atalayar ».
Le régime algérien, qui a pris cette décision comme une forme de pression pour avoir le soutien à sa thèse sur le Sahara, n’a pas mesuré les conséquences « dangereuses » de ses actes, a-t-il dit
L’Algérie, qui fait entrave au règlement de la question du Sahara, n’a présenté aucune alternative pour faire avancer les négociations contrairement au Maroc dont le plan d’autonomie jouit du soutien international.
Avec ses actes, l’Algérie consolide la « situation d’incertitude » qui règne dans la région, a conclu M. Arribas.
LR/MAP