La libéralisation partielle prévue du régime de taux de change du Maroc aura un impact limité sur le secteur bancaire du pays, selon Fitch Ratings.
Il est peu probable que les banques subissent des risques significativement plus élevés, liés à la monnaie suite à une plus grande volatilité des taux de change. Car leur exposition à la monnaie étrangère est minime dans leurs activités domestiques, les prêts en monnaie étrangère sont presque entièrement liés au commerce et les dépôts en monnaie étrangère sont rares.
La libéralisation du dirham aura vraisemblablement un impact limité sur la stabilité macro-économique à court et à moyen termes.
Fitch rappelle que le nouveau régime du taux de change sera «graduellement progressif», ce qui entraîne une légère augmentation de la volatilité du dirham par rapport au panier de monnaie.
Les risques d’un ajustement net du dirham sont faibles, estime Fitch, car le taux de change est conforme aux fondamentaux, selon la dernière évaluation du FMI.
HD