Le “Fonds Mohammed VI pour l’Investissement” constitue un véritable catalyseur pour donner une nouvelle impulsion à la dynamique d’investissement au Royaume, a souligné la représentant résidente de la Banque africaine de développement (BAD) au Maroc, Leila Farah Mokaddem.
“Dans ce contexte exceptionnel, nous saluons la décision de Sa Majesté Le Roi de créer le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, dont le rôle est de financer le plan de relance économique. Ce fonds est un véritable catalyseur”, a dit Mme Mokaddem dans un entretien à la MAP.
Ledit fonds permettra de donner une nouvelle impulsion à la dynamique d’investissement en soutenant notamment les secteurs d’activité stratégiques et en accompagnant les projets structurants, dans le cadre de partenariats public-privé (PPP), a-t-elle ajouté.
Et de poursuivre: “C’est tout le sens de notre action. Nos opérations au Maroc s’imbriquent donc parfaitement dans cette vision et logique d’intervention qui priorisent l’investissement et favorisent l’industrialisation à haute valeur ajoutée, dans le but d’assurer des emplois décents”.
Dans ce sens, Mme Mokaddem a précisé qu’actuellement, la BAD met en œuvre 35 opérations représentant 3,7 milliards de dollars (Md$), notant que ces engagements sont répartis dans divers secteurs (Santé, Energie, Transport, Eau et assainissement, Développement humain, Agriculture, etc).
Pour la Banque, le Royaume est un véritable partenaire stratégique, s’est-elle félicitée. “En plus de cinquante ans de présence, nous avons eu près de 170 opérations qui ont mobilisé plus de 10 Md$”.
Ce partenariat porte ses fruits, a soutenu Mme Mokaddem, faisant savoir qu’entre 2008 et 2018, 3,5 millions de personnes ont eu un accès à l’eau potable et à l’assainissement et 8,5 millions de personnes, dont plus de quatre millions de femmes, ont bénéficié de meilleurs services de santé.
Dans le secteur de l’énergie, si stratégique, près de sept millions de personnes ont été raccordées au réseau électrique, alors que 16 millions de personnes ont pu disposer d’un meilleur accès aux infrastructures de transport.
LR/MAP