La décision de la Commission de gouvernance de la Confédération Africaine de Football (CAF) de permettre à Ahmed Ahmed de se porter candidat à la présidence de la CAF est «inopportune», a indiqué samedi le Comité exécutif de la CAF.
«Le contrôle d’éligibilité pour les candidats au poste de président de la CAF est exclusivement du ressort de la Commission de contrôle de la FIFA», a indiqué le Comité exécutif dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue à Yaoundé (Cameroun).
Suite à la décision prise par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) d’examiner, le 2 mars prochain, le recours introduit par Ahmad Ahmad contre la décision de le suspendre par la FIFA, la Commission de gouvernance a annoncé que l’ex-président de la CAF peut se présenter à la présidence de l’organisation sportive lors des élections prévues en mars prochain.
Le Comité exécutif de la CAF a indiqué également qu’il a pris acte de la décision rendue par le TAS, le 29 janvier dernier, suspendant les sanctions prises par la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA à l’encontre de Ahmad Ahmad.
Par ailleurs, le Comité exécutif a demandé à la Commission de gouvernance de procéder, sous sept jours, à l’audition des candidats Seidou Mbombo Njoya (Cameroun) et Mamadou Antonio Souare (Guinée) dont les dossiers avaient été recalés.
En novembre dernier, la commission d’éthique de la Fédération internationale de football (FIFA) avait prononcé à l’encontre de Ahmad Ahmad une interdiction de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans, pour manquement à son devoir de loyauté, détournements de fonds, acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages et abus de pouvoir.
La CAF élira pour un mandat de quatre ans le successeur du président sortant Ahmad Ahmad lors de la 43è Assemblée générale ordinaire élective prévue le 12 mars 2021 à Rabat.
LR/MAP