L’offre présentée par le chef du gouvernement désigné Aziz Akhannouch sera examinée par les organes décisionnels du parti de l’Istiqlal, notamment le Conseil national, a affirmé, lundi, son secrétaire général, Nizar Baraka.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses consultations avec M. Akhannouch au sujet de la formation du nouveau gouvernement, M. Baraka a affirmé que cette rencontre a été l’occasion de mener un véritable débat, animé en cela par l’esprit de patriotisme et la ferme volonté, sur les moyens à même de répondre aux attentes des citoyens, de rétablir leur confiance et de concevoir l’avenir sur la base du nouveau modèle de développement.
M. Baraka a qualifié d’importantes les consultations avec le chef du gouvernement désigné sur le prochain programme gouvernemental qui devront prendre en considération les engagements pris dans les programmes électoraux des partis qui formeront la prochaine majorité gouvernementale.
Le SG du PI a félicité M. Akhannouch pour la confiance royale, ainsi que celle des citoyens, lui souhaitant plein succès.
M. Akhannouch avait entamé lundi ses consultations pour la formation du nouveau gouvernement par une rencontre avec le secrétaire général du parti Authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi.
L’un des principaux partis de l’opposition lors de la précédente législature, le PI est arrivé troisième aux élections du 08 septembre avec 81 sièges, derrière le PAM (86) et le RNI (102).
SM le Roi Mohammed VI a reçu vendredi au Palais Royal à Fès, M. Akhannouch que le Souverain a nommé chef de gouvernement et a chargé de former le nouveau gouvernement.
«Nous allons engager, à partir de ce jour, des consultations avec les partis, avec lesquels nous serons en accord dans le futur, pour la formation d’une majorité cohérente, homogène et porteuse de programmes convergents», a assuré M. Akhannouch dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience royale.
M. Rachid Talbi Alami, membre du bureau politique du RNI, avait indiqué samedi que le chef du gouvernement désigné doit mener une série de consultations avec tous les partis qui ont obtenu des sièges au Parlement pour la formation d’une coalition en vue de constituer la prochaine équipe gouvernementale.
LR/MAP