Une session de formation sur la lutte contre le trafic illicite des biens culturels a été organisée à Rabat, au profit de magistrats et attachés de justice, afin qu’ils puissent avoir les outils pédagogiques nécessaires à la sauvegarde du patrimoine culturel et lutter contre un tel trafic.
Cet atelier, lancé par le ministère de la Culture et la Communication, en partenariat avec le Bureau de l’Unesco à Rabat, a pour objectif de mettre à niveau le capital humain en tant que pilier de toute politique publique efficiente, par le biais de la sensibilisation des juges et des attachés judiciaires à l’importance de la préservation du patrimoine culturel. Il est notamment destiné à consolider les capacités des étudiants des différents instituts nationaux de formation relevant des départements de la Justice, de l’Intérieur, de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie royale, des Douanes et de la Communication, afin de doter le Royaume de ressources humaines durables, en mesure de mettre en pratique les mesures et instruments juridiques nationaux et internationaux en lien avec la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.
Ces formations concernant la lutte contre le trafic illicite des biens culturels au profit des cadres de la justice ont pour but de contribuer au combat contre ce phénomène, à travers une action de sensibilisation visant la mise en œuvre optimale des conventions y afférentes, notamment la convention de l’UNESCO de 1970 et la convention de l’Institut international pour l’unification du droit privé (UNIDROIT) relative aux biens culturels volés ou illicitement exportés (1995). Elles sont dispensées avec le soutien de l’ambassade d’Espagne au Maroc, dans le cadre du programme de coopération espagnol et du programme national de formation des formateurs en matière de protection du patrimoine culturel.
LR