Le ministre de la Santé français a annoncé, mardi, que le variant indien du Covid-19 a été identifié dans 2 à 4% des tests effectués en France, ce qui représente entre 50 à 150 nouvelles contaminations par jour.
« 2 et 4% des tests que nous criblons correspondent au variant indien, soit 50 à 150 nouveaux diagnostics » chaque jour en France, a déclaré Olivier Véran lors d’un déplacement dans un centre de vaccination parisien.
Face à cette situation, le responsable gouvernemental a appelé à la prudence. « Vous allez dire que c’est encore peu mais c’était la situation anglaise il y a quelques semaines », a-t-il prévenu.
« L’Angleterre a décidé (lundi) d’ajourner la dernière étape du déconfinement sur le territoire anglais de 4 semaines », a rappelé le ministre, cité par les médias de l’hexagone, notant que le variant Delta y est devenu majoritaire remettant l’épidémie sur une « trajectoire ascendante », alors que le pays a un « taux de couverture vaccinale supérieur” à celui de la France et était « descendu très bas en terme de circulation ».
Face à cette situation, Olivier Véran a appelé les Français à ne « pas relâcher la vigilance collective ».
« On est train d’écraser le virus mais nous ne devons certainement pas donner prise au variant indien pour qu’il fasse repartir une nouvelle vague épidémique », a-t-il dit.
« L’exemple de nos voisins anglais doit nous enjoindre encore à la prudence, au courage, à la solidarité », a insisté le ministre, alors que la France a franchi ce week-end la barre des 30 millions de primo-vaccinés et a ouvert la vaccination, dès ce mardi, aux adolescents de 12 à 18 ans.
En France, la pandémie a coûté la vie à plus de 110.000 personnes depuis mars 2020, et les autorités placent de grands espoirs dans la vaccination pour atteindre l’immunité collective dans les prochains mois.
Le pays a entamé mercredi dernier l’avant dernière étape de son déconfinement avec le décalage du couvre-feu de 21h à 23h, la réouverture des restaurants et cafés à l’intérieur et des salles de sports et l’ouverture des frontières aux touristes.
LR/MAP