La campagne de vaccination contre le Covid-19, a débuté, dimanche en France, à l’instar d’autres pays de l’Union Européenne.
Une femme de 78 ans a été la première personne à recevoir, à l’hôpital René-Muret de Sevran, en Seine-Saint-Denis dans la banlieue parisienne, une injection du vaccin développé par l’américain Pfizer et l’allemand BioNTech.
« Je suis émue », a déclaré cette femme, vaccinée vers 11h00 (HL) au sein de l’unité de soins de longue durée de cet établissement de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). Par la suite, un médecin cardiologue de 65 ans, a été vacciné peu avant 11h20.
Selon les médias locaux, une vingtaine de personnes âgées et de soignants doivent recevoir le vaccin baptisé Comirnaty, dimanche lors du lancement symbolique de la campagne vaccinale française, à Sevran puis au centre gériatrique de Champmaillot, dépendant du CHU de Dijon.
D’après le ministre de la Santé Olivier Veran, « ce vaccin protège 95 % des individus contre les cas de forme grave et va sauver beaucoup de vies », sachant que « pour les personnes âgées, le risque de mourir du Covid-19 est élevé ».
Les premières doses du vaccin contre le Covid-19 développé par l’américain Pfizer et l’allemand BioNTech, ont été acheminées, samedi matin à la pharmacie centrale des Hôpitaux de Paris, en banlieue parisienne.
Quelque 19.500 doses du vaccin contenues dans 3.900 flacons, selon l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), ont été transportées à bord d’un camion réfrigéré qui a fait le voyage depuis l’usine de Pfizer à Puurs, dans le nord-est de la Belgique.
L’Exécutif a précommandé près de 200 millions de doses du vaccin contre le Covid-19, de quoi vacciner 100 millions de personnes.
L’arrivée dans l’UE du vaccin Pfizer-BioNTech a été validée lundi par l’Agence européenne du médicament. Jeudi, la Haute autorité de santé française (HAS) lui a donné son feu vert.
Le lancement de la campagne de vaccination est très attendu alors qu’un premier cas de contamination par le variant du Covid-19 apparu au Royaume-Uni a été détecté en France vendredi, chez un Français résidant habituellement en Grande-Bretagne.
Les autorités sanitaires françaises comptent vacciner, en une première phase, un million de personnes vulnérables, les personnes âgées en Ehpad et les professionnels de ces établissements présentant une vulnérabilité liée à leur âge ou à leur état de santé.
La deuxième phase, qui devrait débuter en février jusqu’au printemps, concernera 14 millions de personnes, notamment celles avec des facteurs de risques liés à l’âge ou une pathologie chronique et les personnels de santé, avant d’être élargie au reste de la population d’avril à juin.
En France, plus de 62.000 personnes sont mortes après avoir été infectées par le coronavirus.
LR/MAP