Le gouvernement français a écarté, mardi, tout recours au confinement pour l’instant afin de freiner le regain des contaminations au Covid-19 et la hausse des hospitalisations.
« Il n’y a absolument aucun confinement qui est prévu aujourd’hui, ni de près ni de loin », a affirmé sur France Inter Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, au moment où le taux d’incidence se trouve au-dessus de 100 cas pour 100.000 habitants et les hospitalisations pour cause du coronavirus ont enregistré une hausse de 6 à 10 %.
« Par définition, on n’exclut rien par principe. Ce que je dis ensuite, c’est qu’aujourd’hui, il n’est pas prévu, ni de près ni de loin, de reconfiner », a expliqué M. Attal, qui a insisté, à cet égard, sur la nécessité pour les Français de continuer à se faire vacciner.
« Il faut que l’immunité conférée par le vaccin se poursuive et donc que les Français éligibles fassent leur rappel de vaccination », a-t-il souligné.
« Certains parlent de frémissement, mais on n’est pas dans un déferlement de vague à l’hôpital », a estimé le porte-parole de l’exécutif.
Selon lui, « le juge de paix, c’est la situation à l’hôpital et donc il faut protéger l’hôpital. » Il ne faut pas « attendre que cela explose pour s’inquiéter, il faut d’ores et déjà aujourd’hui faire très attention » et renforcer les gestes barrières, a-t-il dit.
Concernant le recours à des mesures comme celle mise en place par l’Autriche qui a décidé de confiner les personnes non-vaccinées, Gabriel Attal a fait savoir que « rien n’est exclu par principe », faisant observer qu’une telle piste n’a pas été discutée en Conseil de défense ou dans les réunions à ce stade.
LR/MAP