Gazoduc Maroc-Nigeria | 29,75 M$ de la Banque islamique de Développement

La Banque islamique de Développement (BID) a approuvé le financement d’un projet d’étude de la deuxième phase de l’avant-projet technique du gazoduc Maroc-Nigeria, avec une enveloppe budgétaire de 29,75 millions de dollars.

Le projet permettra aux États d’Afrique de l’Ouest de remplacer la coûteuse production d’électricité au fioul par une production d’électricité renouvelable et une production d’électricité au gaz, indique la BID dans un communiqué.

Ce soutien fait partie du financement de 1,6 milliard de dollars approuvé par la Banque, et qui comprend 24 nouveaux projets de développement dans 19 États membres, en Afrique, en Asie et en Europe, ajoute le communiqué publié sur son site officiel..

Les projets approuvés couvrent un large éventail de secteurs de développement, notamment la construction de routes et le transport à grande vitesse, les énergies propre et renouvelable, les secteurs de volaille, pêche, irrigation et de l’agriculture, alimentation des enfants, l’enseignement universitaire et technique ainsi que la formation professionnelle .

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Ces projets ont été approuvés lors de la 343eme réunion du Conseil d’administration de la Banque tenue à Djeddah, sous la présidence de M. Muhammad Al-Jasser, Président de la BID et Président du Conseil.

A cette occasion, M. Al-Jasser a réitéré l’engagement de la Banque et son soutien continu aux pays membres pour relever leurs défis de développement et remettre leurs économies sur les rails.

Il a noté qu’en agissant ainsi, le groupe de la BID continue de coopérer avec ses partenaires de développement mondiaux, y compris la communauté des banques multilatérales de développement et le Fonds international de développement agricole (FIDA), entre autres, pour mobiliser de nouvelles ressources.

“ce paquet s’inscrit dans la meilleure tradition d’agir de manière contracyclique en ces temps difficiles”, a indiqué M. Al Jasser.

Les membres du Conseil ont examiné plusieurs autres rapports et approuvé aussi la date et le lieu des Assemblées annuelles 2022 du Groupe de la Banque islamique de développement qui seront accueillies par la République arabe d’Égypte à Charm el-Cheikh, en juin prochain.

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Les projets approuvés par le Conseil comprenaient notamment celui la deuxième phase du Train Express Régional (TER) au Sénégal pour 100 millions d’euros, la construction de la route Labé-Mali ( 159,56 millions d’euros ) et le Développement des périmètres d’irrigation dans les régions d’Unyama, Namulu et Sipi  en Ouganda ( 86,5 millions de dollars américains).

LR/MAP

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Un commentaire

  1. Mansour Essaïh

    A qui de droit :

    Une idée gratuite à creuser pour réduire le temps de réalisation du gazoduc de moitié et pour damer le pion aux ennemis de notre pays et aux détracteurs du GNM.

    Le gazoduc Nigéria-Maroc (GNM) comporte trois tronçons principaux : 1) Le tronçon Nigéria-Ghana déjà opérationnel mais qui nécessitera un renforcement pour qu’il puisse transporter la capacité totale prévue pour le gazoduc GNM ; 2) Le tronçon Ghana-Dakar qui alimentera six pays, 3) Le tronçon Dakar-ex-GME (ex-gazoduc Maghreb-Europe / Maroc).

    L’ex-GME est devenu la propriété exclusive du Maroc depuis fin Octobre 2021 (Merci à Tebboune et aux autres ex-caporaux) et sera, de ce fait, appelé Gazoduc Maroc (GM). La partie sous-marine qui traverse le détroit de Gibraltar reste une propriété commune au Maroc et à l’Espagne.

    Pour activer la mise en exploitation des deux champs gaziers du Sénégal et de la Mauritanie et pourquoi pas le champ gazier marocain Inezgane potentiellement prometteur Inchallah et en vue de sécuriser l’alimentation en gaz des futurs clients, les études de détails et les travaux d’exécution des 3 tronçons précités peuvent être subdivisés en trois sous-projets plus ou moins indépendants ; bien entendu avec l’accord des autres partenaires du GNM.

    Le troisième tronçon Dakar-GM qui nous intéresse ici représente 51% environ en termes de longueur et de coût total du GNM. Malgré cela, il représente le moins de problèmes au vu des relations politiques au beau fixe entre les trois pays que sont le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc et de la stabilité qui règne dans ces pays ; laquelle stabilité sera renforcée par des liens plus solides et plus étroits grâce à ce gazoduc.

    La programmation de la réalisation de ce troisième tronçon, simultanément avec celle des deux premiers, réduira de moitié le délai d’exécution total du GNM et fera profiter, au plus tôt, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc des revenus de leurs champs gaziers respectifs. Il permettra, également, aux deux premiers pays d’étaler dans le temps les investissements nécessaires à l’implantation d’unités de liquéfaction du gaz naturel en fonction des besoins et de privilégier le transport par pipeline beaucoup plus économique et sûr que la liquéfaction et le transport par méthaniers.

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