L’Espagne a commis une erreur “très grave” à l’égard du Maroc en accueillant sur son sol le chef des séparatistes du polisario, le dénommé Brahim Ghali, poursuivi par la justice espagnole pour crimes de guerre et graves violations des droits de l’Homme, a indiqué mercredi l’ancienne sénatrice belge, Fauzaya Talhaoui.
Dans une déclaration à la MAP, Mme Talhaoui a souligné que l’Espagne doit “respecter” le Maroc et tenir compte des principes de bon voisinage dans ses relations avec ce partenaire stratégique.
“Le Maroc est un partenaire très important pour l’Espagne du point de vue du commerce, mais aussi sur les plans diplomatique, militaire, social, sécuritaire…”, a-t-elle relevé, déplorant l’attitude du gouvernement espagnol qui porte atteinte aux relations qu’entretiennent les deux pays.
“Je ne comprends pas pourquoi l’Espagne a mis une telle relation en danger”, s’est interrogée Mme Talhaoui, estimant que cette affaire risque également de créer des tensions avec l’UE.
Soulignant que de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer que le dénommé Brahim Ghali rende compte de ses multiples crimes, l’ex-députée belge insiste que le gouvernent espagnol est appelé “à donner un signal fort en empêchant ce criminel d’échapper à la justice, sinon il perdra sa crédibilité aux yeux de ses propres citoyens”.
“L’Espagne a tort de sous-estimer le Maroc quand il s’agit de son Sahara”, a souligné Mme Talhaoui, ajoutant que l’attitude de Madrid est contraire aux relations de bon voisinage et hostile à l’intégrité territoriale du Royaume.
LR/MAP