Alger qui veut se présenter en donneur de leçons, ne cesse de défendre «les manifestations pacifistes» au Maroc… Mais pas chez elle, où l’on tue et arrête les manifestants qui bravent l’interdiction de manifester !
Faisant de sa «hargneuse» lutte contre le Maroc son cheval de bataille, elle n’a de cesse d’inciter à des manifestations dans le sud marocain, pour ensuite montrer le voisin comme un pays honni où les droits de l’homme sont violés en permanence.
Le pouvoir algérien et sa presse n’ont d’autre passe-temps que de s’acharner sur le Maroc (trop d’honneur…), croyant qu’il suffit de cela pour s’ériger en exemple.
Mais la réalité est autre, puisque toutes ses tentatives contre le Maroc sont souvent vite «démenties» par ce qui se passe en Algérie même, voire par les Algériens eux-mêmes.
Incapable de gérer les événements de Ghardaïa, le pouvoir algérien a encore usé de ses facéties pour mettre en tort le Maroc, quand le Roi a reçu le SG du MNLA… Alors qu’à Ghardaïa, les événements prenaient une néfaste tournure. Tournure que le collectif des mozabites (un groupe ethnique berbère algérien) en Europe a fermement condamnée, qualifiant ce qui s’est réellement passé à Ghardaïa d’actions «criminelles» et accusant les autorités d’«inconscience».
Selon le collectif, les événements, qui se sont déroulés après des manifestations pour la libération des prisonniers ayant commis des actes criminels contre la communauté Mozabite, ont eu pour conséquence dramatique le décès d’un jeune homme de 22 ans, des agressions contre des personnes innocentes, la violation des cimetières avec profanation de tombes et la destruction de monuments historiques classés au patrimoine universel de l’humanité à Baba Ouljemma. Des incendies criminels ont également été perpétrés contre les maisons et les commerces des familles mozabites les obligeant à fuir leurs demeures.
Le collectif souligne aussi: «Ces manifestations auraient dû être interdites, car elles étaient prévisibles pour causer de graves troubles à l’ordre public… Ceci démontre l’inconscience des autorités locales et nationales, en particulier le wali de Ghardaïa et le ministre de l’Intérieur qui a toujours minimisé les évènements».
Le collectif relève aussi: «A l’approche des élections présidentielles du 17 avril 2014, il semble que le M’zab et les Mozabites sont devenus otages des luttes de pouvoir au sommet de l’Etat». Il considère par ailleurs que toutes les lignes rouges ont été franchies encore une fois, malgré les promesses des autorités locales et nationales de rétablir l’ordre, soulignant que la responsabilité de la Présidence de la République, du gouvernement et des services de sécurité est entièrement engagée.
Là, au moins, il y a quelqu’un qui ose «dire leurs quatre vérités» à la Présidence, (hors service depuis un certain temps), au gouvernement et aux services de sécurité. Tous ces donneurs de leçons qui prétendent détenir les secrets de la «démocratie», mais qui ne s’empêchent pas de commettre de vrais génocides (rappelons In Amenas et aujourd’hui Ghardaïa)!
HD