La capitale française est sous haute surveillance, ce samedi, à l’occasion d’une nouvelle mobilisation des Gilets jaunes qualifiée à « haut risque » par le gouvernement.
Un dispositif de sécurité ‘’exceptionnel’’ fort de 8.000 membres des forces de l’ordre a été mis en place dans la capitale qui a vu pour la première le déploiement de véhicules blindés de la gendarmerie. Objectif des autorités : éviter les débordements et les violences de samedi dernier.
Selon le ministère de l’Intérieur, quelque 1.500 manifestants étaient rassemblés dans la matinée sur les Champs-Elysées et d’autres « actions » se déroulent en France « pour le moment dans le calme ».
Par ailleurs, près de 350 personnes ont été interpellées dès le matin à Paris dont certaines en possession d’armes, de cocktail Molotov, ou de barres de fer, selon la préfecture de Police.
Une cellule de crise à été mise en place par le ministère de l’Intérieur où le Premier ministre Edouard Philippe a présidé, samedi matin, une réunion en compagnie du ministre de l’Intérieur et les responsables des différents services de sécurité mobilisés.
Selon Matignon, le chef du gouvernement doit « faire un premier point de situation avec le ministre, le préfet de police et l’ensemble des préfets de zone de défense ».
Face à d’éventuels débordements, Paris a été décrétée ville morte. Des commerces situés dans le quartier des Champs-Elysées ont barricadé dès vendredi leurs devantures. Et la plupart resteront fermés samedi, tout comme les « grands magasins » du boulevard Haussmann.
Les transports sont également perturbés avec une vingtaine de stations de métro fermées dès 5h30.
Par ailleurs, plusieurs événements sportifs, culturels ont été annulés et plusieurs musées et lieux culturels ont décidé à nouveau de fermer à Paris, comme la tour Eiffel, l’Arc de triomphe, les musées du Louvre et d’Orsay ou le Grand Palais.
Avec MAP