Des parlementaires italiens se sont indignés de la décision “inacceptable” et “injustifiée” de l’Algérie de ne pas reconduire l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME).
C’est ainsi que l’eurodéputé Marco Zanni a souligné, dans un tweet, que la décision algérienne est “inacceptable”, notant que le Maroc représente l’un des alliés les plus stratégiques de l’Europe en Afrique.
“Cette fermeture fragilisera les approvisionnements énergétiques de l’Europe, soumise au chantage de l’Algérie”, s’est-il alarmé.
De le même sens, la sénatrice Urania Papatheu a écrit, dans une note, que cette décision injustifiée est grave et inadmissible, souhaitant que “l’Union européenne ne cède pas à ce chantage et qu’elle intervienne face à cet acte hostile”.
L’Algérie utilise le gaz à des fins politiques, déstabilisant la sécurité énergétique de l’UE et coupant les approvisionnements dans un contexte tendu marqué par une forte hausse des prix de l’énergie, a souligné la parlementaire italienne.
L’Algérie a annoncé, dimanche, sa décision de ne pas reconduire l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME). Cet acte unilatéral est considéré par nombreux observateurs et hommes politiques européens comme un chantage de la part d’Alger envers l’Europe, suite notamment à l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU de sa dernière résolution qui vient consolider les acquis du Royaume concernant la question du Sahara marocain.
LR/MAP
Plus on les câline, plus ils se prennent pour le nombril du monde.
Les généraux (ex-caporaux incultes) aux réactions impulsives et qui sont aux commandes de l’Algérie depuis le premier coup d’état de 1962, tout juste au lendemain de ‘’l’indépendance’’ détournée de ce pays, pratiquent une politique de TOR (Tout Ou Rien) qui les mène droit au mur et entrer dans un conflit frontal, non seulement, avec l’Espagne et le Portugal, mais avec toute l’Union Européenne qui ne laissera, certainement pas, tomber ces deux derniers pays qui seront, beaucoup plus que le Maroc, les principales victimes des caprices de la junte militaro-politique du palais d’El Mouradia.
Les généraux privent leur peuple d’un pipeline qui peut acheminer 13.5 milliards de mètres cubes de gaz par an vers l’Espagne et le Portugal pour le plaisir de priver le Maroc de quelques 800 millions de mètres cubes qui lui reviennent comme droit de transit !
Les ex-caporaux très mal informés sur les dispositions prises par le Maroc pour faire face à leurs méthodes de chantage croient coincer notre pays en coupant le gaz sur le gazoduc Maghreb/Europe.
La part du Maroc en gaz était utilisée exclusivement pour alimenter les 2 centrales électriques de Tahaddart et d’Aïn Béni Mathar qui fournissent, toutes les deux, une puissance totale de 856 MW représentant 8% seulement de de la puissance électrique installée au Maroc.
Sachant que toutes les centrales électriques du Maroc sont conçues avec des réserves de puissance d’au moins 30%, les lascars d’Alger seront déçus d’apprendre que le Maroc dispose encore d’une capacité de production de l’énergie électrique supérieure de 22% (30-8) à ses besoins actuels.
Le Maroc s’est tu et les a entraînés pour tomber dans leur propre piège et, c’est là où réside l’avantage de l’expérience plus que millénaire d’un Etat-nation qu’est le Maroc sur une entité sans référentiel créée par décret dans un passé très récent.