«Sans dialogue, il n’y a pas de démocratie»
Tout de suite après son élection comme nouveau président de la Chambre des représentants, Habib El Malki (USFP) a bien voulu accorder en exclusivité au Reporter cette brève interview, à chaud.
Vous venez d’être élu président de la Chambre des représentants. Que représente pour vous ce moment?
Nous vivons aujourd’hui un réel moment de pratique démocratique. L’élection du président de la Chambre des représentants est un moment fort dans la vie parlementaire.
Dans quel cadre s’inscrit cette élection?
Elle s’inscrit dans une conjoncture nationale, régionale et internationale particulière, marquée par une grande instabilité, mais aussi par des interrogations quant aux perspectives de l’évolution du monde.
L’une des principales fonctions d’une institution constitutionnelle, comme la Chambre des députés, c’est de rester et de devenir aujourd’hui encore, plus que par le passé, un espace de dialogue et de confrontation d’idées, pour aboutir en fin de compte à des consensus sur les grandes questions qui concernent l’avenir de notre pays.
Vous avez beaucoup insisté sur la question du dialogue dans votre discours d’élection.
Vous savez, sans dialogue, il n’y a pas de démocratie. Donc, je considère que c’est un choix éthique; un choix de ce que doit être un comportement dans le cadre d’une démocratie naissante.
Interview réalisée par Mohammed Nafaa