«Le Parti de l’Istiqlal demeure un seul corps»
Comment estimez-vous que se sont déroulés les travaux du 17ème Congrès de l’Istiqlal? L’ambiance…
Ils se sont déroulés dans de bonnes conditions. La démocratie exige justement cette atmosphère.
Quelle démocratie?
Celle des urnes : chacun étant libre de voter pour le candidat de son choix.
Vous parlez de démocratie, alors que vous acceptez cette semaine un congrès en l’absence de la presse…
La presse a toujours été présente. Il s’agit aujourd’hui du Conseil national. Le 17ème congrès, lui, est déroulé dans de bonnes conditions, en présence justement de près de 200 journalistes.
Il y a eu quand même des escarmouches, avec des assiettes qui volent et des tables.
C’est un simple incident, somme toute banal, qui peut arriver n’importe où, même s’il est, il faut l’avouer, regrettable.
La presse a le droit de s’informer, pour informer à son tour l’opinion publique nationale.
Il s’agit d’un Conseil national à huis clos. La presse est là et à chaque fois elle est briefée. L’essentiel pour vous, ce sont les informations.
Où est alors le porte-parole officiel?
Maintenant, il n’y a pas de porte-parole officiel. Ce qui est officiel, c’est le président du Congrès; tous deux étant habitués à faire des déclarations.
Avec tout cela, pensez-vous que le Parti de l’Istiqlal sortira uni de ce challenge?
Le Parti de l’Istiqlal a toujours été et demeure un seul corps.
Pourquoi deux candidats seulement au Secrétariat général?
Personne, à part ces deux-là, n’a présenté sa candidature.
Y a-t-il eu des consignes dans ce sens?
Le règlement est clair: peut présenter sa candidature tout Istiqlalien qui a passé un mandat au Comité exécutif.
Propos recueillis par Mohammed Nafaa