Les résultats relatifs à la première phase de l’enquête nationale sur la migration internationale réalisée en 2018-2019 par le Haut-Commissariat au plan (HCP) viennent de tomber.
Ceux qui ont déclaré avoir investi au Maroc sont de 14%, 16,7% parmi les hommes et 7,1% parmi les femmes, fait ressortir l’enquête ayant couvert un échantillon représentatif de 4.635 individus migrants de retour, ajoutant qu’une infime minorité de ces migrants a déclaré avoir investi à l’étranger (1,7%).
Les principaux secteurs d’investissement sont le commerce avec 25,4%, l’agriculture (17,3%), les cafés et les restaurants (11,4%), l’immobilier (8,7%), la construction (6,7%) et l’industrie (2,9%).
Selon eux, les raisons les empêchant d’investir au Maroc sont principalement le manque ou l’insuffisance de capital avec 36%, les difficultés et contraintes administratives (15,6%), l’absence de motivations fiscales et d’aides financières (12%), la corruption et le favoritisme (9,5%) et le manque d’expérience ou de formation (6%).
Les résultats de l’enquête révèlent aussi que le retour de migration touche tous les âges. Il est plus élevé parmi les jeunes âgés de 15 à 39 ans avec 52,5% (54,7% en milieu urbain et 42,7% en milieu rural).
Environ 16,4% sont âgés, au moment du retour, de 40 à 49 ans et 14,6% de 50 à 59 ans. Enfin, les personnes âgées de 60 ans et plus représentent 16,5%, avec une prédominance du milieu rural (23,7% contre 14,9% pour le milieu urbain).
Par ailleurs, la France, l’Italie et l’Espagne, qui constituent les principaux pays d’accueil des Marocains résidant à l’étranger, sont également les principaux pourvoyeurs en migrants de retour avec respectivement 32%, 22,2% et 19,1%, fait observer l’enquête, ajoutant que les autres pays sont la Libye (3,1%), la Hollande (2,7%), les USA (2,4%), l’Allemagne (2,2%), les Émirats Arabes Unis (2,1%) et le Canada (2%).
Avec MAP