Frappé par la pandémie de Covid-19, le loueur de voitures américain Hertz s’est déclaré, vendredi, en faillite aux États-Unis et au Canada. Ses principales régions opérationnelles en Europe et en Océanie sont épargnées.
La pandémie du Covid-19 a fait une victime de plus. Plus que centenaire, le loueur de voitures américain Hertz s’est placé, vendredi 22 mai, sous le régime des faillites aux États-Unis. Pour l’heure, cette procédure ne concerne que ses opérations aux États-Unis et au Canada, a précisé le groupe dans un communiqué.
« L’impact du Covid-19 sur la demande de voyages a été soudain et dramatique, entraînant une baisse brutale des revenus de la société et des réservations futures », a expliqué le groupe. « L’incertitude demeure quant au retour des revenus et à la réouverture complète du marché (…) ce qui a nécessité l’action d’aujourd’hui », ajoute-t-il.
Hertz précise avoir pris des « mesures immédiates » donnant la priorité à la santé et la sécurité des employés et de ses clients. La société basée à Estero, en Floride, employait 38 000 personnes fin décembre, dont 29 000 aux États-Unis
Le 21 avril, Hertz avait déjà annoncé supprimer 10 000 emplois en Amérique du Nord, soit 26,3 % de ses effectifs mondiaux, pour faire des économies face aux incertitudes provoquées par les mesures pour endiguer la pandémie.
LR/AFP