A l’occasion de la Journée nationale de la femme, Mazagan Beach& Golf Resort Morocco abrite, depuis le 10 et jusqu’au 22 octobre, une exposition de l’artiste peintre, Hind El Amaoui, intitulée «Hommage à la femme marocaine».
L’exposition comprend 40 toiles, toutes en couleur. Elles mettent en relief la femme marocaine dans tous ses états: femme au Hammam, femme en «takchita», femme sirotant son café, femme lisant le journal, chanteuse, pianiste, femme berbère…
Hind El Amaoui peint la femme dans son quotidien. La femme sensuelle, mystique, joyeuse et créative, revendiquant de la sorte la place que la femme marocaine mérite au sein de la société. L’artiste, quand elle peint la femme en djellaba, vendant les cigarettes au détail ou portant le «ngab» (voile qui cache une partie du visage de la femme au-dessous de son nez), elle la présente avec grâce, orgueil et dignité, faisant une importante nuance entre la misère et la pauvreté.
L’artiste a également une pensée pour des femmes qui ont marqué son esprit, comme «Kawkab Charq » Oum Kalthoum. De même, elle a réalisé un tableau dédié spécialement à l’hôtel Mazagan, mais qui renvoie également à la femme.
Hind El Amaoui, artiste peintre autodidacte, née en avril 1979, a commencé à s’adonner à la peinture à l’âge de six ans, pour peindre son propre portrait à l’âge de huit ans. La première exposition de l’artiste a été organisée alors qu’elle avait encore 14 ans.
Et l’histoire se répète… Cette mère de trois enfants, aujourd’hui, est fière de sa fille qui, ayant six ans, se met elle aussi à peindre.
Mais revenons à notre artiste. Elle précise que son style est orienté vers le cubisme et qu’elle est inspirée par le grand maître, Pablo Picasso.
Si on demande à Hind El Amaoui de classer ses toiles préférées exposées au Mazagan Beach& Golf Resort Morocco, elle commence par celle de la femme avec le drapeau marocain. Ce qui n’étonne pas, sachant qu’elle est la fille du colonel El Maati El Amaoui, premier Marocain à avoir hissé le drapeau au poste de Tah lors de la Marche Verte, le 6 novembre 1975.
Bouchra El Khadir