Les études sur le sexe se suivent et ne se ressemblent pas. L’une des plus récentes, réalisée par le British Medical Journal (BMJ), a démontré – n’en déplaise au sexe opposé – que les personnes de sexe masculin ont deux fois plus de chances que les femmes d’être sexuellement actifs même à des âges avancés. La même étude a montré que le fait d’être en bonne santé est indispensable pour entretenir une efficacité sexuelle durant le dernier tiers de la vie.
La différence entre les hommes et les femmes en matière de performance et de rendement sexuels n’est perceptible, selon cette étude, que dans la tranche d’âge des 75-85 ans. Le BMJ a révélé en effet que près de quatre hommes sur dix interrogés dans cette tranche d’âge se disent sexuellement actifs et ce, contre moins de deux femmes sur dix. Quel écart ! La vie en couple a cependant cet avantage de réduire cet écart (ô combien agaçant pour les femmes !) Car, être deux, permet d’aider la partenaire à « limiter les dégâts ».
Aussi faut-il noter que les personnes jouissant d’une très bonne santé ont pratiquement deux fois plus de chances de s’intéresser au plaisir sexuel, comparées à celles en mauvaise santé. Ceci dit, en dépit du fait que l’espérance de vie sexuelle active est plus élevée chez les hommes, ces derniers pourront facilement perdre des années de leur vie sexuelle plus que les femmes si leur santé devient précaire.