La vague virulente de Covid-19 qui frappe l’Inde depuis quelques semaines a montré des signes de ralentissement dans les grandes villes, alors que la propagation des cas sévit dans les zones rurales où les infrastructures sanitaires manquent d’équipements nécessaires.
De même, la campagne de vaccination qui bat son plein au niveau des zones urbaines, connait en revanche plusieurs contraintes dans le monde rural liées notamment au manque des vaccins et à la pénurie des centres de vaccination.
Les autorités indiennes signalent que le nombre de contaminations quotidiennes, qui ont passé sous la barre des 300.000 depuis trois jours consécutifs, permet un soupçon d’optimisme.
« La courbe de la pandémie se stabilise », selon Kumar Paul, chef du groupe de travail gouvernemental dédié au Covid-19.
A Delhi, qui abrite plus de 20 millions d’habitants, quelques 4.600 cas de Covid-19 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit une forte baisse par rapport aux 30.000 cas quotidiens signalés durant le mois d’avril.
Depuis le début de la pandémie, le pays de 1,3 milliard d’habitants a recensé plus de 283.000 décès, derrière les États-Unis (plus de 600.000 morts) et le Brésil (environ 440.000 morts).
A ce jour, environ 186 millions de doses ont été administrées aux bénéficiaires éligibles, alors que la campagne de vaccination a été ouverte à tous les personnes de plus de 18 ans depuis le 1er mai dernier.
Le ministre indien de la Santé a annoncé récemment que le nombre de doses de vaccin contre le Covid-19 atteindra 510 millions d’ici juillet prochain.
En Inde, trois vaccins sont approuvés par les autorités sanitaires, à savoir, Covishield de l’Université d’Oxford-AstraZeneca, le Covaxin fabriqué par la société indienne Bharat Biotech et le vaccin russe Sputnik V.
LR/MAP