Au bout de douze années d’intenses activités, la réflexion se poursuit toujours autour de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH). Cela vient d’être le cas, à Fès, en présence d’invités africains.
Revêtant la dimension d’un véritable chantier de règne, l’INDH a été, de par sa démarche conceptuelle, ses modalités participatives de mise en œuvre et ses méthodes plurielles d’évaluation, conçue par le Roi comme un cadre spécifique de promotion du progrès social et, par conséquent, de réalisation des Objectifs du Millénaire.
En conformité avec sa finalité, les actions programmées dans ce cadre visent l’amélioration des conditions de vie de la population par le développement des infrastructures sociales et l’incitation, au niveau des unités géographiques de base, à la création de petits projets générateurs de revenus, au profit notamment des jeunes et des femmes. Des actions concrètes sont dotées d’un caractère opérationnel garantissant un revenu immédiat dans de bonnes conditions, quel que soit le domaine dans lequel elles sont menées, dans le cadre d’une démarche globale et d’envergure visant essentiellement la lutte contre la pauvreté et l’exclusion.
D’emblée, l’INDH s’était basée sur des axes principaux consistant à s’attaquer au déficit social en élargissant l’accès aux services sociaux de base, à promouvoir les activités génératrices d’emplois et de revenus stables, à adopter une action créative envers le secteur informel et à venir en aide aux personnes souffrant d’une grande vulnérabilité ou ayant des besoins spécifiques. Ainsi, loin d’être un programme de circonstance, l’INDH est conçue comme un chantier permanent qui met l’homme au cœur du développement et refuse la fatalité de la pauvreté et de l’exclusion.