Infidèle… Pourquoi ?

Décidé à mettre fin à sa relation avec sa femme, cet homme se plaint à son ami et invoque comme raison principale, sinon l’unique, que son épouse le trompe! Il n’est pas tellement sûr, mais tout laisse croire qu’elle vit une autre aventure. Et comme les infidélités féminines ont plus souvent de mal à être excusées que celles des hommes, ce monsieur est bien décidé: «C’est fini!».

Tromper son compagnon est le résultat de l’une des quatre raisons principales qui mènent à pareil acte. La première est le manque de valorisation. Les hommes ont du mal à complimenter les actions de leurs partenaires. En général, les femmes cherchent la reconnaissance de leur partenaire: elles veulent qu’il soit fier d’elles, qu’il apprécie leurs efforts. Quand elles ne trouvent pas cette reconnaissance à la maison, cela crée de la frustration et de la dépression. Et lorsqu’elles trouvent ce qui leur manque à l’extérieur, elles ont l’impression de ressentir une connexion forte avec la personne qui reconnaît enfin leurs qualités.
La seconde est que, lorsqu’une femme sent que la relation qu’elle vit est en train de s’épuiser, que ce soit son choix ou non, elle va souvent s’ouvrir à l’extérieur.
En troisième lieu, il y a le rire. C’est l’un des éléments clés qui prouvent qu’une relation marche bien. Lorsqu’on ne rit pas, on n’aime pas. Quand c’est le stress du quotidien qui devient le facteur dominant dans une relation, les femmes sont malheureuses. Et lorsqu’elles passent soudainement un bon moment et rient avec un collègue ou un ami, cela éclaire leur journée et leur montre ce qui manque dans leur relation.
Enfin, il y a l’ennui au lit. Il n’y a pas que les hommes qui cherchent à pimenter leur vie sexuelle. Les femmes ont besoin de se sentir désirées! Elles parlent de plus en plus ouvertement et librement de leur vie sexuelle entre elles, ce qui leur permet de mesurer leur propre niveau de satisfaction.
Voilà pourquoi les femmes peuvent tromper… Ce n’est pas très différent des raisons qui poussent les hommes à être infidèles, n’est-ce pas?