L’information s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux. Plusieurs couturiers et commerçants de burqas auraient été enjoints par les autorités de stopper leur activité sous peine de sanctions.
Les défenseurs de la burqa
Aussitôt relayée, cette rumeur a divisé les Marocains. Alors que certains y voient un tour de vis contre les terroristes et autres criminels qui se cachent sous la burqa, pour sévir sans être identifiés, d’autres ont rapidement déploré cette mesure. C’est le cas, par exemple, de l’extrémiste Hammad Kabbaj, dont la candidature aux élections législatives du 7 octobre 2016 avait été rejetée par le ministère de l’Intérieur. Le même refus a été exprimé par Abdelwahab Rafiki, alias Abou Hafs, qui a estimé: «Les autorités doivent faire respecter les bonnes mœurs, au lieu de s’en prendre à la burqa».
Ceux qui sont pour
De son côté, le prédicateur Mohamed Fizazi, qui avait animé un prêche du vendredi devant le Souverain, a approuvé l’interdiction du voile intégral dans le Royaume. Selon lui, la burqa fait partie d’une culture étrangère au Maroc à combattre par tous les moyens.
Le port de la burqa est interdit en France, en vertu d’une loi interdisant la dissimulation du visage de la femme dans l’espace public. L’interdiction officielle de la burqa au Maroc fera du Royaume, une fois appliquée, le premier pays arabe à prendre une telle mesure, perçue favorablement par ceux qui appellent à mettre tout en œuvre pour garantir, avant tout, la sécurité des citoyens et du pays. N’oublions pas que le Maroc est envié pour sa stabilité et son modèle de développement inégalé dans la région. Affaire à suivre…
M.L
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