L’armée d’élite du pouvoir en Iran a proclamé la fin du mouvement de contestation qui a éclaté le 28 décembre 2017, faisant 21 morts et entraînant des centaines d’arrestations.
«Aujourd’hui nous pouvons annoncer la fin de la sédition», a déclaré mercredi 3 janvier 2018 le chef des Gardiens de la révolution, Mohammad Ali Jafari, en soutenant que le nombre de manifestants anti régime n’avait «pas dépassé les 15000 sur l’ensemble du pays». «Un grand nombre de fauteurs de troubles, au centre de la sédition, ont reçu une formation de la contre-révolution», a-t-il dit.
Parallèlement, l’Iran s’est plaint auprès du Conseil de sécurité et du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres d’ingérence des Etats-Unis dans ses affaires intérieures, tout en cherchant à minimiser le mouvement de contestation, le premier de cette ampleur depuis celui de 2009 contre la réélection du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, qui avait été violemment réprimé.
Pour rappel, le président américain Donald Trump a exprimé, en début de semaine, son respect et son soutien aux Iraniens et leur a promis l’aide de Washington au moment opportun.
Mohcine Lourhzal