Un millier de personnes ont manifesté à Ispahan, dans le centre de l’Iran, pour demander des mesures de sécurité supplémentaires après des attaques à l’acide perpétrées contre des femmes qui ont provoqué la psychose.
Ces dernières semaines, quatre femmes ont été aspergées d’acide sur le visage et le corps, à chaque fois, par des agresseurs circulant à moto dans cette ville touristique située à 450 km au sud de Téhéran. «Ispahan est notre ville, la sécurité est notre droit», clamaient les manifestants rassemblés devant l’Autorité judiciaire de la ville, selon l’agence officielle Irna.
Selon des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, les victimes ne respectaient pas le code vestimentaire islamique qui les oblige à recouvrir d’un voile ou d’un foulard leurs cheveux et leur nuque.
Le respect du code s’est relâché ces dernières années, notamment dans les grandes villes. Mais les autorités, qui ont arrêté quatre suspects, n’ont pas confirmé ce mobile devenu une question sensible ces derniers mois.
Patrice Zehr