Environ deux milliers de personnes se sont rassemblées devant la résidence de Benjamin Netanyahu à Jérusalem, fin juillet, afin de demander la démission du Premier ministre israélien pour sa gestion de la crise du coronavirus et les accusations de corruption le visant.
Les manifestants, munis de masques de protection, ont défilé jusqu’au Parlement en brandissant des pancartes « Ministre criminel » et en appelant à la démission du chef de gouvernement, qui a obtenu au printemps un cinquième mandat.
Depuis le durcissement des restrictions destinées à lutter contre l’épidémie de coronavirus, de nombreux Israéliens descendent presque quotidiennement dans la rue pour demander une aide plus importante de l’Etat.
La colère de la population est aussi alimentée par les accusations de corruption visant Netanyahu, qui a comparu en mai devant un tribunal de Jérusalem et se dit victime d’une chasse aux sorcières.
Plusieurs plans de soutien économique pour compenser les effets de la crise sanitaire ont été annoncés par le Premier ministre, mais une partie de la population estime que l’aide est trop peu importante et trop tardive.
Au cours de la manifestation, des propriétaires de restaurants ont mis en place un buffet gratuit pour les manifestants, demandant à pouvoir rester ouverts ou à être dédommagés, le cas contraire.
P. Zehr