Même les forces combinées de trois ex-chefs d’état-major se sont avérées impuissantes pour arrêter un Premier ministre désormais en route vers son 5ème mandat.
Force clivante de la nature qui aura accaparé les ondes, arpenté les marchés et leurs étals de fruits et légumes, monopolisé les réseaux sociaux et même appelé les électeurs potentiels à quitter précipitamment les vagues sur une plage de Netanya, le jour du scrutin: Netanyahu a tout simplement refusé d’être vaincu, écrit le «Times of Israël». Il a été aidé pour cela.
Le président Donald Trump lui aura offert la reconnaissance américaine de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan -à un moment extraordinairement bien choisi-, à la fin du mois dernier et, la semaine dernière, le placement des Gardiens de la Révolution islamique sur la liste des organisations terroristes.
Le président Vladimir Poutine a aussi apporté sa contribution avec le retour, grâce à la Russie, de la dépouille de Zachary Baumel, 37 ans, après la mort de ce commandant d’une unité de blindés pendant la guerre du Liban.
Il a aussi eu droit à un message d’une des stars du ballon rond (Neymar), quand Jair Bolsonaro a été le premier chef d’Etat à se recueillir au mur Occidental, aux côtés d’un Premier ministre israélien. Et, alors qu’il se prépare maintenant à essayer de former une coalition majoritaire, on soupçonne très largement qu’il conditionne tacitement sa promesse récente d’annexer les implantations de Cisjordanie et l’attribution des premiers rôles parmi ses partenaires potentiels de droite à leur soutien à une législation qui le protégerait de ses inculpations en suspens pour fraude, abus de confiance et pots-de-vin.
LR