Plusieurs partenaires des JO de Tokyo 2020, reportés en 2021 à cause du covid-19, ne sont pas certains d’honorer leurs engagements, selon un sondage de la chaîne japonaise de télévision publique NHK.
Il ressort de ce sondage, mené auprès de 78 sponsors, que face au risque du Covid-19 et la cumulation des coûts pour les organisateurs, certains partenaires se sont dits inquiets des conséquences pour leur sponsoring durant les Jeux dont la voilure va être réduite, de même qu’il redoutent une annulation pure et simple des JO de Tokyo.
Lors d’une conférence de presse vendredi, le directeur général du comité d’organisation de Tokyo 2020, Toshiro Muto, a assuré que personne actuellement ne peut garantir “à 100%” que les Jeux vont bien se tenir en 2021, mais le comité d’organisation est “déterminé” à ce qu’ils aient lieu “d’une façon ou d’une autre”.
Il a toutefois précisé que 80% des sites prévus pour les JO de Tokyo ont déjà été réservés avec succès pour l’été 2021, et que les négociations se poursuivaient pour les autres, notamment le site du village olympique et le centre des médias.
Les organisateurs japonais n’ont pas donné une estimation des coûts additionnels liés au report d’un an de l’événement. Le Comité international olympique (CIO) avait a annoncé mi-mai avoir dégagé 800 millions de dollars pour faire face à la crise du coronavirus.
Le dernier budget prévisionnel des Jeux, publié fin décembre dernier par les organisateurs, était de 1.350 milliards de yens (plus de 12,5 milliards de dollars) pour la partie japonaise.
De nombreuses grandes entreprises nippones sont partenaires des JO de Tokyo et comptaient mettre 348 milliards de yens sur la table (près de 3,2 milliards de dollars), soit près de la moitié des recettes attendues de l’événement.
Par ailleurs, ce montant n’inclut pas les participations de Toyota, Panasonic et Bridgestone, lesquels sont partenaires mondiaux du CIO sur plusieurs olympiades.
LR