Joe Biden est arrivé à Rome pour participer au G20, avant la COP26

Joe Biden a atterri à Rome vendredi où il doit rencontrer le pape François et le président français Emmanuel Macron avant de participer aux réunions du G20, a constaté l’AFP.

La rencontre s’annonce «chaleureuse» avec le pape, un tantinet moins avec Emmanuel Macron: Joe Biden est vendredi à Rome, en chauffeur de salle avant le sommet du G20, mais toujours sans vote final du Congrès sur ses plans d’investissement pharaoniques.

Le président américain a atterri vers 02 h 25 en Italie. Avant de partir, il a présenté à Washington un plan «historique» engageant des milliers de milliards de dépenses dans les infrastructures, la transition énergétique et les prestations sociales.

Mais le président, qui espérait arriver à Rome avec un vote final du Congrès, n’y est toujours pas, malgré des semaines de discussions et des concessions à n’en plus finir. La faute à des dissensions dans son propre camp, celui des démocrates. Or Joe Biden aurait bien voulu boucler l’affaire avant son séjour européen. Dans la foulée du G20 de Rome, il ira à Glasgow pour la grande conférence COP26 sur le climat, se présentant comme le porte-parole des démocraties face aux régimes autoritaires, Chine en tête.

Mais il commencera son voyage sur une note plus intime. Joe Biden sera reçu à midi heure au Vatican, où il rencontrera le pape François, pour la quatrième fois de sa vie, mais pour la première fois en tant que président des États-Unis – il est le deuxième catholique jamais élu à cette fonction. Joe Biden ne manque presque jamais la messe et évoque souvent le réconfort trouvé dans la foi face à une série de deuils familiaux. Officiellement, le président et le pape vont discuter de leurs préoccupations communes: la pauvreté, le changement climatique et la pandémie. Pas de mention en revanche dans l’ordre du jour du droit à l’avortement, un sujet sur lequel ils sont frontalement opposés.

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La presse est tenue à l’écart de la rencontre. Il n’y aura par exemple pas de retransmission vidéo en direct de l’événement, ce qui a attiré des protestations des journalistes couvrant le Vatican et la Maison-Blanche.

Joe Biden doit ensuite s’entretenir à 15 h 15 avec le chef du gouvernement italien Mario Draghi. Hôte du sommet du G20 qui se tient samedi et dimanche, l’ancien patron de la Banque centrale européenne suscite bien de l’intérêt aux États-Unis et ailleurs avec ses projets de réforme à marche forcée.

Certains commentateurs peignent Mario Draghi, passé par le prestigieux Massachusetts Institute of Technology et par la banque américaine Goldman Sachs, des noms familiers pour les élites américaines, en nouvelle star de la scène politique européenne. Alors que Joe Biden, lui, a perdu de son aura.

Au G20 comme à la COP26, le président américain devra montrer qu’il n’a pas seulement rompu avec les outrances verbales de Donald Trump, mais aussi avec les tentations de repli et d’unilatéralisme. Le retrait chaotique d’Afghanistan en août a perturbé les alliés des États-Unis. Joe Biden vantera sans doute abondamment ses réformes, lui qui promet «le plus grand investissement jamais réalisé pour faire face à une crise climatique»: 550 milliards de dollars (plus de 500 milliards de francs) pour tailler dans les émissions de gaz à effet de serre.

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«L’Amérique est de retour dans une position de leader sur le climat, d’une manière qui sera largement saluée» par la communauté internationale, a assuré le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, dans l’avion pour Rome. Mais ses partenaires internationaux l’ont vu embourbé dans la procédure parlementaire, forcé de largement tailler dans ses projets. Et ils notent sa cote de confiance en baisse, alors que Donald Trump reste extrêmement populaire auprès de l’électorat républicain.

L’Amérique est de retour dans une position de leader sur le climat. Jake Sullivan, conseiller américain à la sécurité nationale Le président américain veut donc rallumer la flamme avec ses alliés. À commencer par le président français Emmanuel Macron, qui le recevra à 16 h 15 au palais Farnese, joyau de la Renaissance et siège de l’ambassade française. «Ce sera une réunion constructive et avec beaucoup de substance», devant déboucher sur un communiqué, a assuré Jake Sullivan. «Il y a tellement de sujets sur lesquels la France et nous avons des valeurs communes, des intérêts communs et des visions communes.» Les deux présidents veulent sceller face à face leur réconciliation, après une très grave crise diplomatique en septembre autour d’un contrat de sous-marins australiens, que les États-Unis ont soufflé à la France.

LR/AFP

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