Une forte implication des conseillers parlementaires et personnels de la Chambre des Conseillers a été observée lors de la première année du jumelage institutionnel d’appui à la Chambre des Conseillers entre le Maroc et l’Union européenne (UE), a a affirmé, mardi à Rabat, le conseiller résident du Jumelage, Philippe Bourasse.
Cette première année a révélé la forte implication des conseillers parlementaires et personnels de la Chambre des Conseillers, ainsi que leur participation “très positive” aux missions d’expertise, a relevé M. Bourasse qui intervenait lors de la présentation du bilan de mi-parcours du Jumelage Maroc-UE, intitulé “Appui à la Chambre des Conseillers” et mis en œuvre par un consortium européen constitué du Sénat français en partenariat avec le Sénat italien et avec le soutien du Bundesrat allemand, du Sénat belge, du Sénat polonais, du Sénat roumain et du Parlement portugais.
En effet, l’objectif principal du projet consiste à contribuer au renforcement de l’État de droit par le développement des capacités de la Chambre des Conseillers du Maroc dans l’exercice de ses missions constitutionnelles, à travers deux volets, a-t-il fait savoir.
Le premier volet porte sur la consolidation de la performance et l’efficacité de l’administration de la Chambre des Conseillers, tandis que l’autre aborde le renforcement de l’efficacité de la deuxième chambre du parlement en matière législative, a-t-il précisé.
Ainsi, en treize mois de mise en œuvre et au titre du premier volet, trois thématiques sur huit ont été traitées totalement, a-t-poursuivi, détaillant qu’il s’agit de l’appui à l’évolution stratégique de la Chambre des Conseillers, la gestion administrative et financière de la Chambre et la Communication institutionnelle.
Par ailleurs, trois thématiques ont été traitées partiellement, a fait remarquer le conseiller résident, ajoutant qu’il s’agit de la gestion des ressources humaines et formation, l’analyse du projet de loi de finance et le contrôle des finances publiques, ainsi que la diplomatie parlementaire.
Deux thématiques n’ont pas été encore engagées, à savoir la documentation, l’archivage et le droit d’accès à l’information, ainsi que la dimension genre dans le travail parlementaire, a-t-il enchaîné, indiquant que des visites d’étude doivent encore être organisées.
En outre, au vu des conditions d’exécution du jumelage et des retards subis en raison de la propagation de la Covid-19 dans le monde, la Chambre des Conseillers a demandé une prolongation du jumelage à budget constant jusqu’au 30 mars 2023, a-t-il informé, notant que l’UE a donné un accord de principe à cette demande.
Lancé le 16 mai 2021 pour une durée de 18 mois, le jumelage “Appui à la Chambre des Conseillers au Maroc” réunit un consortium de Parlements de sept États membres de l’UE.
LR/MAP